Maurice Maeterlinck
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Maurice Maeterlinck
Et s'il revenait un jour
Que faut-il lui dire ?
- Dites-lui qu'on l'attendit
Jusqu'à s'en mourrir...
*
Et s'il m'interroge encore
Sans me reconnaître ?
- Parlez-lui comme une soeur,
Il souffre peut-être...
*
Et s'il demande où vous êtes
Que faut-il répondre ?
- Donnez-lui mon anneau d'or
Sans rien lui répondre...
*
Et s'il veut savoir pourquoi
La salle est déserte ?
- Montrez-lui la lampe éteinte
Et la porte ouverte...
*
Et s'il m'interroge alors
Sur la dernière heure ?
- Dites-lui que j'ai souri
De peur qu'il ne pleure...
¤¤¤o¤¤¤
Maurice Maeterlinck
Que faut-il lui dire ?
- Dites-lui qu'on l'attendit
Jusqu'à s'en mourrir...
*
Et s'il m'interroge encore
Sans me reconnaître ?
- Parlez-lui comme une soeur,
Il souffre peut-être...
*
Et s'il demande où vous êtes
Que faut-il répondre ?
- Donnez-lui mon anneau d'or
Sans rien lui répondre...
*
Et s'il veut savoir pourquoi
La salle est déserte ?
- Montrez-lui la lampe éteinte
Et la porte ouverte...
*
Et s'il m'interroge alors
Sur la dernière heure ?
- Dites-lui que j'ai souri
De peur qu'il ne pleure...
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Maurice Maeterlinck
NablaGerb- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3096
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 78
Localisation : flandre
Re: Maurice Maeterlinck
Et s'il revenait un jour , et s'il m'interroge encore ,et s'il veut savoir pourquoi,
que faut-il lui dire ?Sans me reconnaître ,sans rien lui répondre ,que faut-il répondre ?
Dites-lui,parlez-lui,donnez-lui,montrez-lui
la salle déserte ,la lampe éteinte ,la porte ouverte
J'ai souri de peur qu'il ne pleure ,il souffre peut-être jusqu'à en mourrir,,.
que faut-il lui dire ?Sans me reconnaître ,sans rien lui répondre ,que faut-il répondre ?
Dites-lui,parlez-lui,donnez-lui,montrez-lui
la salle déserte ,la lampe éteinte ,la porte ouverte
J'ai souri de peur qu'il ne pleure ,il souffre peut-être jusqu'à en mourrir,,.
Re: Maurice Maeterlinck
C'est en effet l'éternelle opposition de la prose et la poésie. Tout dépend du degré de sensibilité de l'âme, mais ce dernier mot est abstrait pour un prosaïque.
J'aime bien ce poème, une traduction en italien (E se un giorno tornasse) a été mis en musique par Ottorino Respighi (1879-1936), et admirablement chanté par Victoria de los Angeles dans son édition complètes des chansons de Respighi.
Vous trouverez une vingtaine d'autres poèmes de Maeterlinck mis en musique part d'a&utres compositeurs, sur ce merveilleux site d'Emily Ezust (Canada), qui frôle la complétude: http://www.recmusic.org/lieder/pindexm.html
J'aime bien ce poème, une traduction en italien (E se un giorno tornasse) a été mis en musique par Ottorino Respighi (1879-1936), et admirablement chanté par Victoria de los Angeles dans son édition complètes des chansons de Respighi.
Vous trouverez une vingtaine d'autres poèmes de Maeterlinck mis en musique part d'a&utres compositeurs, sur ce merveilleux site d'Emily Ezust (Canada), qui frôle la complétude: http://www.recmusic.org/lieder/pindexm.html
NablaGerb- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3096
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 78
Localisation : flandre
Re: Maurice Maeterlinck
Votre réponse, Coreven, me fait penser à un gamin capricieux qui vient fouler de ses gros brodequins, un étonnant château de sable que la vague se serait bien chargée de diluer, plus tard; un petit tueur,un écorcheur de grenouilles,un brûleur de hannetons vifs, un dénicheur de nids, un découvreur de ruches en hiver, ... Vous qui pourtant réfléchissez à la santé des furets ...
Debussy a su lire et Rencontrer Maeterlinck ...
Et sachez que mourir ne prend qu'un "r" à l'infinitif; on meurt tout seul, je crois ...
Vous me devrez cette leçon qui dépasse l'orthographe.
Debussy a su lire et Rencontrer Maeterlinck ...
Et sachez que mourir ne prend qu'un "r" à l'infinitif; on meurt tout seul, je crois ...
Vous me devrez cette leçon qui dépasse l'orthographe.
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
Re: Maurice Maeterlinck
J'ai tout de même la réponse que j'espérai..à ma muette protestation devant un prétendu poème , pourtant si pauvre en art.
Elle ne vient que de vous et je m'en félicite sans m'en étonner (ceci est un compliment).
"Et sachez que mourir ne prend qu'un "r" à l'infinitif ":évidemment ,mais la question n'est pas là, vous le savez bien herr Professor en jupons..je n'ai fait qu'un copié-collé de notre très affectueux Bla-bla..
"on meurt tout seul, je crois ...":remarque affectée et d'un style maniéré :vous pouvez faire mieux..je le sais..
"Vous me devrez cette leçon qui dépasse l'orthographe.":la leçon est réciproque et j'ose ,en confidence,ici,vous la confier : voilà qui est déjà mieux,on sent l'inspiration qui monte vers de plus nobles idéaux .Une femme ambitieuse et entreprenante , qui lutte-pas toujours sur le joli bastion du jour- pour imposer ses vues .Bien.
"Debussy a su lire et rencontrer Maeterlinck ...":"Claude de France "est ,de très loin , mon musicien favori et, si je trouve décevant son Pelléas,j'apprécie beaucoup leur Martyre ,poème et musique
La meilleure version est celle dite par Laurent Terzieff , étonnant Saint-Sébastien ,avec l'orchestre de la radio hollandaise,une merveille absolue et un souvenir ineffaçable ,un soir , à Saint-Germain des Prés.
"Vous qui pourtant réfléchissez à la santé des furets ...":je n'ai pas pondu une ligne sur les furets :égarée et aveugle , vous allez guerroyer sur un rempart désert..
Moi un"un écorcheur de grenouilles"?j'admire ses charmants animaux d'une originalité absolue dans le règne animal,qui ont inspiré les baroques et les caricaturistes..
Un " brûleur de hannetons vifs":non ! je collectionne ,sous plexiglas, ces merveilleux bijoux naturels dont je ne cesse d'admirer la délicate architecture irisée ..
"un découvreur de ruches en hiver":mais , j'adore les mythiques abeilles ,ingénieuses et dévouées ,qui ornent les plus splendides atours .
Quant à"un dénicheur de nids", là encore votre ire guerrière vous abuse : j'adore les angéliques oiseaux ..
Comprenez que ce "poème"de fond d'assiette "nouille",aux relents insipides et moisis ,manque , pour beaucoup, de tout ce qui fait, à mes yeux ,la poésie !
J'accepte le gai rôle de petit tueur capricieux qui foule de ses gros brodequins -je préfèrerais les cothurnes antiques - les pseudos châteaux de cartes biseautées .
Il faut détruire la médiocrité trompeuse et fade :elle ne subjugue et ne charme que la frileuse cours des éplorés endormis ,prête à se laisser bercer par le moindre des éternuements morveux d'un grand poète assoupi !
Il arrive souvent que , plus que dans la pauvre silice des mots qu'elle porte, soit ,dans l'ardoise qui efface , ou la mer , la magie...
Elle ne vient que de vous et je m'en félicite sans m'en étonner (ceci est un compliment).
"Et sachez que mourir ne prend qu'un "r" à l'infinitif ":évidemment ,mais la question n'est pas là, vous le savez bien herr Professor en jupons..je n'ai fait qu'un copié-collé de notre très affectueux Bla-bla..
"on meurt tout seul, je crois ...":remarque affectée et d'un style maniéré :vous pouvez faire mieux..je le sais..
"Vous me devrez cette leçon qui dépasse l'orthographe.":la leçon est réciproque et j'ose ,en confidence,ici,vous la confier : voilà qui est déjà mieux,on sent l'inspiration qui monte vers de plus nobles idéaux .Une femme ambitieuse et entreprenante , qui lutte-pas toujours sur le joli bastion du jour- pour imposer ses vues .Bien.
"Debussy a su lire et rencontrer Maeterlinck ...":"Claude de France "est ,de très loin , mon musicien favori et, si je trouve décevant son Pelléas,j'apprécie beaucoup leur Martyre ,poème et musique
La meilleure version est celle dite par Laurent Terzieff , étonnant Saint-Sébastien ,avec l'orchestre de la radio hollandaise,une merveille absolue et un souvenir ineffaçable ,un soir , à Saint-Germain des Prés.
"Vous qui pourtant réfléchissez à la santé des furets ...":je n'ai pas pondu une ligne sur les furets :égarée et aveugle , vous allez guerroyer sur un rempart désert..
Moi un"un écorcheur de grenouilles"?j'admire ses charmants animaux d'une originalité absolue dans le règne animal,qui ont inspiré les baroques et les caricaturistes..
Un " brûleur de hannetons vifs":non ! je collectionne ,sous plexiglas, ces merveilleux bijoux naturels dont je ne cesse d'admirer la délicate architecture irisée ..
"un découvreur de ruches en hiver":mais , j'adore les mythiques abeilles ,ingénieuses et dévouées ,qui ornent les plus splendides atours .
Quant à"un dénicheur de nids", là encore votre ire guerrière vous abuse : j'adore les angéliques oiseaux ..
Comprenez que ce "poème"de fond d'assiette "nouille",aux relents insipides et moisis ,manque , pour beaucoup, de tout ce qui fait, à mes yeux ,la poésie !
J'accepte le gai rôle de petit tueur capricieux qui foule de ses gros brodequins -je préfèrerais les cothurnes antiques - les pseudos châteaux de cartes biseautées .
Il faut détruire la médiocrité trompeuse et fade :elle ne subjugue et ne charme que la frileuse cours des éplorés endormis ,prête à se laisser bercer par le moindre des éternuements morveux d'un grand poète assoupi !
Il arrive souvent que , plus que dans la pauvre silice des mots qu'elle porte, soit ,dans l'ardoise qui efface , ou la mer , la magie...
Dernière édition par coreven le Dim 1 Fév - 11:05, édité 5 fois
Re: Maurice Maeterlinck
Vous n'avez donc jamais entendu ce Silence recueilli des publics de Pelléas et Mélisande, que ce soit l'opéra ou la pièce?
Vous avez l'air de toujours obéir à votre surmoi; pas étonnant.
Vous avez l'air de toujours obéir à votre surmoi; pas étonnant.
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
Re: Maurice Maeterlinck
"Vous avez l'air de toujours obéir à votre surmoi": contresens !
Précision sémantique :
le surmoi définit , non pas toute la psyché ou l'égo , mais l'ensemble des lois , sociales et éducatives, s'exercant sur l'individu et qu'il a intégrées à sa personnalité .
Elles l' empêchent d'exprimer sans frein ses pulsions verbales ou physiques .
Précision sémantique :
le surmoi définit , non pas toute la psyché ou l'égo , mais l'ensemble des lois , sociales et éducatives, s'exercant sur l'individu et qu'il a intégrées à sa personnalité .
Elles l' empêchent d'exprimer sans frein ses pulsions verbales ou physiques .
Dernière édition par coreven le Dim 1 Fév - 23:06, édité 1 fois
Re: Maurice Maeterlinck
Qui aurait donné une (?) définition du "surmoi" à laquelle vous répondez en la réfutant? Vous vous inventez les affirmations d'un interlocuteur imaginaire?
Je réitère ce que j'ai écrit plus haut. Inutile de fuir par le dictionnaire ou par je ne sais quelle combine dont vous raffolez.
Je réitère ce que j'ai écrit plus haut. Inutile de fuir par le dictionnaire ou par je ne sais quelle combine dont vous raffolez.
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
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