Sarkololo: textes en vrac, avec redites
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Sarkololo: textes en vrac, avec redites
Racailles : Pour se montrer fort, il faut savoir piétiner les plus faibles.
L’automne est arrivé, la saison idéale pour s’occuper des plantes de racaille. Robustes, peu exigeantes, elles grandissent sur n’importe quel sol, les plus pauvres de préférence, le béton en particulier. Elles ne nécessitent la plupart du temps aucun soin, aucun entretien. Nicolas le jardinier pourrait presque les oublier. Elles poussent seules mais se multiplient au point qu’il lui faut régulièrement éclaircir ses plantations. Le Kärcher s’impose alors.
Nicolas, et les jardiniers en général, n’ont ni le temps ni les moyens de veiller au développement harmonieux des plantes de racaille. Un coup de Kärcher de temps en temps, lors des floraisons exubérantes , et le problème semble réglé. Tout le jardin est alors rassuré et la priorité, la course à l’Elysée , peut alors continuer.
Les soins du jardin ont été menés à bien : floraison maîtrisée, semis pour la prochaine saison, installation de feux et bouclage des serres avant l’hiver. Les plates-bandes sont en ordre, le Kärcher sous pression, la popularité de Nicolas au plus haut. Il peut donc se permettre d’aller piétiner les plates-bandes des autres et , avec l’arrivée du froid, d’ abandonner ses plantes de racaille, qui ont accru sa renommée, pour se reconvertir en dresseur-boulettologue.
Comme Nicolas vise le plus prestigieux concours de dressage, celui de l’Elysée, il ne fait aucune concession il nettoie les cages au Kärcher, utilise des formules hyper énergétiques pour nourrir sa meute, afin de lui procurer des coups de fouet salutaires, et surtout, surtout, il veille au pédigree en éloignant , en sacrifiant s’il le faut les plus faibles et les bâtards Il se consacre exclusivement aux individus de pure race, à l’œil vif, au poil brillant, à l’oreille en alerte.
Lorsque Nicolas passe à télétamtam avec sa meute, il sait s’entourer pour valoriser son image et place toujours près de lui un individu à particule.
Le tout est de faire parler de soi, par tous les moyens ; d’occuper le devant de la scène, par tous les moyens ; de faire oublier ses rivaux de tous ordres . Pour cela il faut user de formules choc plus que de raisonnements, s’adresser aux émotions davantage qu’à l’intelligence, ne pas avoir peur de désinformer, de manipuler.
La loi du plus fort est toujours la meilleure.
La course à l’Elysée a commencé. Tous les moyens sont bons pour l’emporter. Dans les sondages, Nicolas veut être le mieux placé.
Poésie présidentielle :
« Casse-toi, alors, pauvre con »
Voici un octosyllabe exemplaire improvisé, lâché à la volée au Salon de l’Agriculture.
La perfection poétique au milieu des vaches.
Le verbe à l’impératif énonce une sentence indiscutable. La consonne sifflante redoublée claque comme un coup de fouet. Le destinataire est réduit à l’état de pronom personnel, « toi », anonymé, dépouillé de toute personnalité.
Alors tient lieu à la fois d’actualisateur temporel et de connecteur causal, cette double fonction lui conférant une valeur d’absolu. Ce mot nous introduit dans un moment précis, dans une situation donnée, et ouvre sur une dimension intemporelle, annonçant une sentence implacable.
La césure intervient après la 5° syllabe, déséquilibrant judicieusement le vers et conférant aux trois derniers pieds finement ciselés le poids d’un jugement sans appel, d’une chute lapidaire et indiscutable : « Pauvre con ! »
Cette redondance pléonasmatique touche aux fondements mêmes de la vie.
Une traduction non poétique et forcément approximative de cette image métaphorico-métonymique donnerait : « sale sexe féminin misérable ». L’étymologie du mot con nous renvoie en effet au latin cunus désignant le plus vulgairement possible le sexe de la femme. L’épithète pauvre revêt une double signification. Il évoque premièrement le sexe faible, en opposition avec l’image de l’énonciateur président que l’opinion publique associe volontiers à un pouvoir d’achat dressé vers le haut, viril, dans une érection perpétuelle et riche de promesses ; la deuxième connotation suggère le manque d’argent, tare suprême qui de nos jours interdit toute reconnaissance sociale à celui qui en souffre, réduit alors à l’état de chiffre, de statistique.
A la métonymie, qui désigne une personne par une partie du corps et qui constitue une contraction de son être, une régression vers le sexe, s’ajoute la féminisation de l’individu interpellé puisque celui-ci est réduit à un sexe féminin.
Notons enfin que le vers s’ouvre sur des voyelles sonores, retentissantes, pour se clore sur une diphtongue fermée, accusatrice, sans issue.
Sens, rythme, sonorités, expressivité, connotations, force de l’image, tout confère à cet octosyllabe les qualités d’un vers parfait.
Vive le Président Poète !
A noter que la diérèse, qui consiste à allonger d’une syllabe la prononciation, fait partie de l’élocution sarkozienne, tout comme la synérèse qui permet d’avaler, de gommer, de bouffzer un son, une syllabe, une négation.. : même en poésie, il est possible de faire plus avec moins, moins avec plus, de faire coller la réalité au discours ou l’inverse.
Le grand concours du Petit Nicolas
Mon papa à moi, il venait de l’extérieur, c’était un immigré. Alors moi, j’ai toujours rêvé d’être à l’intérieur. Alors voilà, j’ai tout fait pour être à l’intérieur
J’ai fait comme les autres, je me suis fait accepter et puis j’ai pensé que la politique, ça pouvait m’aider à me faire connaître et à rester à l’intérieur.
Je me suis choisi des papas en politique. Ils m’ont tout appris, mais y en a un qui est trop vieux maintenant. Mais pour connaître tous les coups en politique, y avait pas mieux qu’un corse.
L’autre aussi, y m’a appris des trucs, et en plus il est devenu numéro un. J’ai bien fait de le suivre, comme çà, c’est comme à vélo, j’ai sucé sa roue.
Bon d’accord, à un moment ,j’me suis trompé de chemin. Comme j’avais l’impression qu’il allait pas assez vite, j’en ai suivi un autre. Celui-là, il pédalait avec distinction, il avait le style. La classe quoi! Moi, çà m’a ébloui. Mais quand il s’est cassé la figure, j’ai tout de suite repris le sillage de l’autre.
Pour me faire pardonner, j’ai tout accepté, même les trucs les plus ingrats, du style faire régner l’ordre dans notre bande. Ca m’a servi , ç’a m’a endurci, et puis on a vu que j’étais pas fier, même si j’habitais chez les bourges.
Numéro Un a compris que j’étais comme lui, prêt à tout pour être à l’intérieur de l’intérieur, dans le sanctuaire, intouchable quoi.
Heureusement, c’est pas toujours tout rose: j’dois vous dire que l’rose, c’est la couleur aux voyous
avec qui on s’mailloche dès qu’on peut. Ca fait du bien la bagarre, çà soude la bande, on oublie nos querelles à nous, on s’défoule, çà calme les nerfs.
Les roses, y s’ ont dirigé l’quartier pendant un bout de temps. Heureusement que numéro un a fini par s’imposer. Y faut dire que d’abord on avait foutu les chocottes à tout le monde, il a bien fallu qu’ils nous acceptent tous pour ramener l’ordre. Et là, çà tombe bien, j’suis un spécialiste, comme j’l’ai dit plus haut.
J’me fais plaisir. Ceux qui m’aident à faire marcher au pas, j’leur donne des jouets. On s’marre, on joue aux gendarmes et aux voleurs, et moi je vois le jeu d’en haut. J’suis l’chef.
Maintenant que Numéro Un est devenu Numéro Un, on a un autre chef de bande. Mais c’est pas pour de vrai. Big Raf, il est là pour rassurer, et puis nous, en douce, on fait ç’qu’on veut.
Tu vas voir si on va pas les faire bosser, les feignasses qui pensent qu’à s’la couler douce!
Y a pas longtemps, pour avoir bien toute la bande avec lui, Numéro Un, il a fédéré. Oui, il a obligé les petites bandes du coin à nous rejoindre. Cà fait une sacrée bande, et comme çà on est plus forts pour la baston avec les roses.
Bon, y’a un truc qui m’agace un peu. On a été obligés de mettre Oeuf de Lump à la tête de la fédération, parce que lui, il a toujours pédalé dans la même direction. Le mec un peu buté quoi.
Il aurait pas compris qu’on lui donne pas une récompense. Mais bon, il est là pour la forme, lui aussi. Oeuf de Lump, c’est qu’un ersatz. J’m’en débarrasserai quand l’heure sera venue de succéder à Numéro Un.
Ma meuf, c’est Cécilia. Elle m’aide . Si je deviens Numéro Un, ce sera grâce à elle. Je joue aux durs, mais au fond...
Question:
Qui suis-je?
Si vous m’avez reconnu, écrivez à l’intérieur pour donner votre réponse. N’oubliez pas vos coordonnées-Nom, adresse, extrait de casier judiciaire-. Chaque réponse devra obligatoirement être accompagnée d’une mèche de cheveux (pour ma collection personnelle). Vos empreintes devront figurer sur l’enveloppe.
Tous les gagnants auront le droit de rester provisoirement à l’intérieur.
L’automne est arrivé, la saison idéale pour s’occuper des plantes de racaille. Robustes, peu exigeantes, elles grandissent sur n’importe quel sol, les plus pauvres de préférence, le béton en particulier. Elles ne nécessitent la plupart du temps aucun soin, aucun entretien. Nicolas le jardinier pourrait presque les oublier. Elles poussent seules mais se multiplient au point qu’il lui faut régulièrement éclaircir ses plantations. Le Kärcher s’impose alors.
Nicolas, et les jardiniers en général, n’ont ni le temps ni les moyens de veiller au développement harmonieux des plantes de racaille. Un coup de Kärcher de temps en temps, lors des floraisons exubérantes , et le problème semble réglé. Tout le jardin est alors rassuré et la priorité, la course à l’Elysée , peut alors continuer.
Les soins du jardin ont été menés à bien : floraison maîtrisée, semis pour la prochaine saison, installation de feux et bouclage des serres avant l’hiver. Les plates-bandes sont en ordre, le Kärcher sous pression, la popularité de Nicolas au plus haut. Il peut donc se permettre d’aller piétiner les plates-bandes des autres et , avec l’arrivée du froid, d’ abandonner ses plantes de racaille, qui ont accru sa renommée, pour se reconvertir en dresseur-boulettologue.
Comme Nicolas vise le plus prestigieux concours de dressage, celui de l’Elysée, il ne fait aucune concession il nettoie les cages au Kärcher, utilise des formules hyper énergétiques pour nourrir sa meute, afin de lui procurer des coups de fouet salutaires, et surtout, surtout, il veille au pédigree en éloignant , en sacrifiant s’il le faut les plus faibles et les bâtards Il se consacre exclusivement aux individus de pure race, à l’œil vif, au poil brillant, à l’oreille en alerte.
Lorsque Nicolas passe à télétamtam avec sa meute, il sait s’entourer pour valoriser son image et place toujours près de lui un individu à particule.
Le tout est de faire parler de soi, par tous les moyens ; d’occuper le devant de la scène, par tous les moyens ; de faire oublier ses rivaux de tous ordres . Pour cela il faut user de formules choc plus que de raisonnements, s’adresser aux émotions davantage qu’à l’intelligence, ne pas avoir peur de désinformer, de manipuler.
La loi du plus fort est toujours la meilleure.
La course à l’Elysée a commencé. Tous les moyens sont bons pour l’emporter. Dans les sondages, Nicolas veut être le mieux placé.
Poésie présidentielle :
« Casse-toi, alors, pauvre con »
Voici un octosyllabe exemplaire improvisé, lâché à la volée au Salon de l’Agriculture.
La perfection poétique au milieu des vaches.
Le verbe à l’impératif énonce une sentence indiscutable. La consonne sifflante redoublée claque comme un coup de fouet. Le destinataire est réduit à l’état de pronom personnel, « toi », anonymé, dépouillé de toute personnalité.
Alors tient lieu à la fois d’actualisateur temporel et de connecteur causal, cette double fonction lui conférant une valeur d’absolu. Ce mot nous introduit dans un moment précis, dans une situation donnée, et ouvre sur une dimension intemporelle, annonçant une sentence implacable.
La césure intervient après la 5° syllabe, déséquilibrant judicieusement le vers et conférant aux trois derniers pieds finement ciselés le poids d’un jugement sans appel, d’une chute lapidaire et indiscutable : « Pauvre con ! »
Cette redondance pléonasmatique touche aux fondements mêmes de la vie.
Une traduction non poétique et forcément approximative de cette image métaphorico-métonymique donnerait : « sale sexe féminin misérable ». L’étymologie du mot con nous renvoie en effet au latin cunus désignant le plus vulgairement possible le sexe de la femme. L’épithète pauvre revêt une double signification. Il évoque premièrement le sexe faible, en opposition avec l’image de l’énonciateur président que l’opinion publique associe volontiers à un pouvoir d’achat dressé vers le haut, viril, dans une érection perpétuelle et riche de promesses ; la deuxième connotation suggère le manque d’argent, tare suprême qui de nos jours interdit toute reconnaissance sociale à celui qui en souffre, réduit alors à l’état de chiffre, de statistique.
A la métonymie, qui désigne une personne par une partie du corps et qui constitue une contraction de son être, une régression vers le sexe, s’ajoute la féminisation de l’individu interpellé puisque celui-ci est réduit à un sexe féminin.
Notons enfin que le vers s’ouvre sur des voyelles sonores, retentissantes, pour se clore sur une diphtongue fermée, accusatrice, sans issue.
Sens, rythme, sonorités, expressivité, connotations, force de l’image, tout confère à cet octosyllabe les qualités d’un vers parfait.
Vive le Président Poète !
A noter que la diérèse, qui consiste à allonger d’une syllabe la prononciation, fait partie de l’élocution sarkozienne, tout comme la synérèse qui permet d’avaler, de gommer, de bouffzer un son, une syllabe, une négation.. : même en poésie, il est possible de faire plus avec moins, moins avec plus, de faire coller la réalité au discours ou l’inverse.
Le grand concours du Petit Nicolas
Mon papa à moi, il venait de l’extérieur, c’était un immigré. Alors moi, j’ai toujours rêvé d’être à l’intérieur. Alors voilà, j’ai tout fait pour être à l’intérieur
J’ai fait comme les autres, je me suis fait accepter et puis j’ai pensé que la politique, ça pouvait m’aider à me faire connaître et à rester à l’intérieur.
Je me suis choisi des papas en politique. Ils m’ont tout appris, mais y en a un qui est trop vieux maintenant. Mais pour connaître tous les coups en politique, y avait pas mieux qu’un corse.
L’autre aussi, y m’a appris des trucs, et en plus il est devenu numéro un. J’ai bien fait de le suivre, comme çà, c’est comme à vélo, j’ai sucé sa roue.
Bon d’accord, à un moment ,j’me suis trompé de chemin. Comme j’avais l’impression qu’il allait pas assez vite, j’en ai suivi un autre. Celui-là, il pédalait avec distinction, il avait le style. La classe quoi! Moi, çà m’a ébloui. Mais quand il s’est cassé la figure, j’ai tout de suite repris le sillage de l’autre.
Pour me faire pardonner, j’ai tout accepté, même les trucs les plus ingrats, du style faire régner l’ordre dans notre bande. Ca m’a servi , ç’a m’a endurci, et puis on a vu que j’étais pas fier, même si j’habitais chez les bourges.
Numéro Un a compris que j’étais comme lui, prêt à tout pour être à l’intérieur de l’intérieur, dans le sanctuaire, intouchable quoi.
Heureusement, c’est pas toujours tout rose: j’dois vous dire que l’rose, c’est la couleur aux voyous
avec qui on s’mailloche dès qu’on peut. Ca fait du bien la bagarre, çà soude la bande, on oublie nos querelles à nous, on s’défoule, çà calme les nerfs.
Les roses, y s’ ont dirigé l’quartier pendant un bout de temps. Heureusement que numéro un a fini par s’imposer. Y faut dire que d’abord on avait foutu les chocottes à tout le monde, il a bien fallu qu’ils nous acceptent tous pour ramener l’ordre. Et là, çà tombe bien, j’suis un spécialiste, comme j’l’ai dit plus haut.
J’me fais plaisir. Ceux qui m’aident à faire marcher au pas, j’leur donne des jouets. On s’marre, on joue aux gendarmes et aux voleurs, et moi je vois le jeu d’en haut. J’suis l’chef.
Maintenant que Numéro Un est devenu Numéro Un, on a un autre chef de bande. Mais c’est pas pour de vrai. Big Raf, il est là pour rassurer, et puis nous, en douce, on fait ç’qu’on veut.
Tu vas voir si on va pas les faire bosser, les feignasses qui pensent qu’à s’la couler douce!
Y a pas longtemps, pour avoir bien toute la bande avec lui, Numéro Un, il a fédéré. Oui, il a obligé les petites bandes du coin à nous rejoindre. Cà fait une sacrée bande, et comme çà on est plus forts pour la baston avec les roses.
Bon, y’a un truc qui m’agace un peu. On a été obligés de mettre Oeuf de Lump à la tête de la fédération, parce que lui, il a toujours pédalé dans la même direction. Le mec un peu buté quoi.
Il aurait pas compris qu’on lui donne pas une récompense. Mais bon, il est là pour la forme, lui aussi. Oeuf de Lump, c’est qu’un ersatz. J’m’en débarrasserai quand l’heure sera venue de succéder à Numéro Un.
Ma meuf, c’est Cécilia. Elle m’aide . Si je deviens Numéro Un, ce sera grâce à elle. Je joue aux durs, mais au fond...
Question:
Qui suis-je?
Si vous m’avez reconnu, écrivez à l’intérieur pour donner votre réponse. N’oubliez pas vos coordonnées-Nom, adresse, extrait de casier judiciaire-. Chaque réponse devra obligatoirement être accompagnée d’une mèche de cheveux (pour ma collection personnelle). Vos empreintes devront figurer sur l’enveloppe.
Tous les gagnants auront le droit de rester provisoirement à l’intérieur.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Date d'inscription : 27/04/2008
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