amours légumières
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amours légumières
Amours légumières :
_ Au plus profond de nos corps nichons nos amours.
Dans un bocal, deux cornichons filaient le parfait amour ; leurs congénères en étaient verts de jalousie ; cela se passait à Saumur.
Nos deux cucurbitacées échangeaient ce genre de banalités que l’on formule au moment de la douce adolescence acnéique, lorsque le corps se couvre de pustules propices à une titillation réciproque et à la découverte de sensations nouvelles qui élèvent à la fois le corps, l’esprit et….
Avez-vous déjà assisté à la danse nuptiale du cornichon ? Scène fascinante mêlant sexe et pustules, préliminaires amoureux à un bon pot-au-feu, voire à une raclette, préliminaires donc, dont le tempo et la durée sont déterminants : le cornichon trop vert est acide aigre en bouche ; le cornichon trop mariné est flasque et impropre au plaisir. Ainsi le cornichon se croque au sommet de l’excitation amoureuse, en pleine extase : c’est là qu’il dégage saveurs et arômes et délivre tout son croquant à l’intérieur de la cavité buccale.
« Le cornichon jouisseur rend jouisseur celui qui le croque » écrivait déjà Montaigne, que n’aurait pas démenti La Boétie.
Cornichon qui s’en dédit.
Dès que je vous vis , ma Duchesse, vous m’épatâtes. J’en eus aussitôt une énorme frite, et entre nous tout baigne dans l’huile sans aucune friture, ma Carlita.
Ô belle Charlotte, ma Chipie, ma Coquine, vos yeux multiples me séduisirent et lorsqu’enfin je vous découvris en robe des champs, mon tubercule germa. Votre Corolle me fascina et je mis le Turbo.
Nous ne saurions, ma Comtesse, souffrir d’aucune pomme de discorde qui ferait dégénérer notre Galante aventure, notre Fringante histoire, en une insipide purée car nous appartenons au gratin des grosses légumes. Quand notre Melody nous emporte, vouv vous Pamela et je suis toujours votre ami dont vous êtes si Friande.
Pas de salades entre nous, ma Doucette !
Il est vrai que nous nous sommes mis quelques chicorées et que parfois tu m’as défrisée. J’en suis sortie toute secouée, essorée ; mais cela redouble mon désir de te mettre la main au panier et de t’assaisonner. Tu restes mon petit cœur de salade.
_ Au plus profond de nos corps nichons nos amours.
Dans un bocal, deux cornichons filaient le parfait amour ; leurs congénères en étaient verts de jalousie ; cela se passait à Saumur.
Nos deux cucurbitacées échangeaient ce genre de banalités que l’on formule au moment de la douce adolescence acnéique, lorsque le corps se couvre de pustules propices à une titillation réciproque et à la découverte de sensations nouvelles qui élèvent à la fois le corps, l’esprit et….
Avez-vous déjà assisté à la danse nuptiale du cornichon ? Scène fascinante mêlant sexe et pustules, préliminaires amoureux à un bon pot-au-feu, voire à une raclette, préliminaires donc, dont le tempo et la durée sont déterminants : le cornichon trop vert est acide aigre en bouche ; le cornichon trop mariné est flasque et impropre au plaisir. Ainsi le cornichon se croque au sommet de l’excitation amoureuse, en pleine extase : c’est là qu’il dégage saveurs et arômes et délivre tout son croquant à l’intérieur de la cavité buccale.
« Le cornichon jouisseur rend jouisseur celui qui le croque » écrivait déjà Montaigne, que n’aurait pas démenti La Boétie.
Cornichon qui s’en dédit.
Dès que je vous vis , ma Duchesse, vous m’épatâtes. J’en eus aussitôt une énorme frite, et entre nous tout baigne dans l’huile sans aucune friture, ma Carlita.
Ô belle Charlotte, ma Chipie, ma Coquine, vos yeux multiples me séduisirent et lorsqu’enfin je vous découvris en robe des champs, mon tubercule germa. Votre Corolle me fascina et je mis le Turbo.
Nous ne saurions, ma Comtesse, souffrir d’aucune pomme de discorde qui ferait dégénérer notre Galante aventure, notre Fringante histoire, en une insipide purée car nous appartenons au gratin des grosses légumes. Quand notre Melody nous emporte, vouv vous Pamela et je suis toujours votre ami dont vous êtes si Friande.
Pas de salades entre nous, ma Doucette !
Il est vrai que nous nous sommes mis quelques chicorées et que parfois tu m’as défrisée. J’en suis sortie toute secouée, essorée ; mais cela redouble mon désir de te mettre la main au panier et de t’assaisonner. Tu restes mon petit cœur de salade.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Date d'inscription : 27/04/2008
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