Charles Cros (1842-1888)

Charles Cros (Fabrezan, Aude, 1er octobre 1842 – Paris, 9 août 1888) était un poète et inventeur français.

En avril 1877, il formulait le principe d'un appareil de reproduction des sons qu'il nomma paléophone. Son document, présenté à l'Académie des sciences, suggérait que les vibrations sonores pouvaient êtres gravées dans du métal à l'aide d'un crayon rattaché à une membrane vibrante, et que, par la suite, en faisant glisser un stylet rattaché à une membrane sur cette gravure on parviendrait à reproduire le son initial. Avant que Charles Cros n'eût la possibilité de suivre son idée voire de construire un prototype, Thomas Edison, aux États-Unis, mettait au point le premier phonographe. Les deux hommes ne connaissaient pas leurs travaux réciproques.


Il publia ses premiers poèmes dans le Parnasse contemporain et fréquenta les cercles et cafés littéraires de la bohème de l'époque (Cercle des poètes Zutistes — qu'il avait créé —, Vilains Bonshommes, Hydropathes), ainsi que le salon de Nina de Villard qui fut sa maîtresse jusqu'en 1877. Mais s'il était connu, en vérité, c'était pour ses monologues, dont le plus connu est Le Hareng saur, qu'il récitait lui-même dans des cabarets parisiens comme Le Chat noir.



En son honneur a été créée l'Académie Charles-Cros qui récompense chaque année les meilleurs disques.

Quel bonheur, l'esprit du Hareng saur !! Reste-t-il des Charles Cros dans la France d'aujourd'hui? Aucun hareng ne pend ainsi au bout de sa ficelle, du moins dans la zone où je réside ... Je crois (heureusement pour moi) pouvoir les repérer, ... et peut-être les accrocher ...
Merci pour cette oxigènation!

Il vous reste celui-ci: http://www.fine-arts-museum.be/site/asp/Oeuvre_details.asp?ID=61

Merci, Nablagerb... Intéressant!
Squelettes se disputant un hareng-saur
James ENSOR
Ostende 1860 – Ostende 1949

(1891) - Bois - 16 x 21,5 cm

"Cette œuvre, léguée par Alla et Bénédict Goldschmidt, attire par sa signification particulière. L’artiste y met en scène un jeu de mots facile – hareng-saur = Art Ensor - qui non seulement témoigne de son tempérament sarcastique et ironique, mais nous ramène à une situation vécue. En 1891, les critiques sont virulents et s’entre-déchirent à son propos comme le font les squelettes qui mordent avec hargne dans le poisson. C’est aussi l’époque où Ensor va se personnifier sous les traits du Christ auquel il compare sa destinée. Il fréquente aussi la Mort et à partir de 1887, le squelette devient un des motifs prépondérants dans son œuvre".