La Lorelei
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La Lorelei
Bravissima!
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
La Lorelei
Encore une Lorelei ? De qui est cette gravure ?
Laure- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 2965
Date d'inscription : 12/01/2009
Qui aime les maisons de pierres anciennes?
Laure a écrit:Encore une Lorelei ? De qui est cette gravure ?
Je n'en sais rien, Laure, je l'ai extraite de ce blog. Je la trouve charmante.
http://janina82.intereduc.ch/blog/
La Loreley :Loreley vient du moyen allemand lürelei (lüren : épier; lure: perfide; lei : rocher) Le poète allemand Clemens Brentano (1778-1842) inventa la légende de la Loreley, que Xavier Marmier (1808-1892) traduisit sous le titre de La Pauvre Lore Lay, dont s’inspira très fidèlement Guillaume Apollinaire (Alcools, 1913).
Cette Loreley de Marmier s’ajoute aux poèmes de Heine (1797-1856), de Schwab (1792-1850), de Goethe ...
A Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l'évêque la fit citer
D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté
O belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes Ô belle Loreley
Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé
Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien
Mon coeur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j'en meure
Mon coeur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là
Mon coeur me fit si mal du jour où il s'en alla
L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu'au couvent cette femme en démence
Va t'en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves
Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là-bas sur le Rhin s'en vient une nacelle
Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle
Mon coeur devient si doux c'est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l'eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
Guillaume Apollinaire
Dernière édition par Nicole le Lun 16 Fév - 9:26, édité 1 fois
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
La Lorelei
Voici le début d'un poème qui raconte la légende la plus célèbre du Rhin, symbole du romantisme allemand, ce qui devrait plaire à Nablagerb. La belle Lore peigne ses cheveux d’or. Elle concentre tous les attributs mythiques de la sirène; ses plaintes emportées par le vent forment une mélopée envoûtante. Ce chant entraîne les bateliers au naufrage dans les écueils qui bordent son rocher. Cette figure cristallise des légendes multiples venues de la nuit des temps, qui se rejoignent, se complètent, et évoquent un passage rétréci du fleuve où battent les remous sur les récifs redoutés.
Au XIXe siècle, Heinrich Heine fit du dangereux rocher un poème, mis en musique par Silcher. La plupart des allemands le récitent par coeur, en partie du moins.
"… Mon Coeur, pourquoi ces noirs présages ?
Je suis triste à mourir.
Une histoire des anciens âges
Hante mon Souvenir.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Sur le Rhin, flot grondant ;
Seul, un haut rocher qui surplombe
Brille aux feux du couchant.
Là-haut, des nymphes la plus belle,
Assise, rêve encore ;
Sa main, où la bague étincelle,
Peigne ses cheveux d'or.
Le peigne est magique. Elle chante,
Timbre étrange et vainqueur,
Tremblez fuyez ! la voix touchante
Ensorcelle le coeur.
Dans sa barque, l'homme qui passe,
Pris d'un soudain transport,
Sans le voir, les yeux dans l´espace,
Vient sur l'écueil de mort.
L'écueil brise, le gouffre enserre,
La nacelle est noyée,
Et voilà le mal que peut faire
Loreley sur son rocher."
Cette fée du Rhin domine un des plus beaux sites de Rhénanie, près du village de Bacharach, nom évoqué par Guillaume APOLLINAIRE. (maisons à colombages, encorbellements, tours, vieux murs de pierres, remparts, ...)
Nous pourrons parler de Goethe un peu plus tard... Le roi des aulnes ...
Au XIXe siècle, Heinrich Heine fit du dangereux rocher un poème, mis en musique par Silcher. La plupart des allemands le récitent par coeur, en partie du moins.
"… Mon Coeur, pourquoi ces noirs présages ?
Je suis triste à mourir.
Une histoire des anciens âges
Hante mon Souvenir.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Sur le Rhin, flot grondant ;
Seul, un haut rocher qui surplombe
Brille aux feux du couchant.
Là-haut, des nymphes la plus belle,
Assise, rêve encore ;
Sa main, où la bague étincelle,
Peigne ses cheveux d'or.
Le peigne est magique. Elle chante,
Timbre étrange et vainqueur,
Tremblez fuyez ! la voix touchante
Ensorcelle le coeur.
Dans sa barque, l'homme qui passe,
Pris d'un soudain transport,
Sans le voir, les yeux dans l´espace,
Vient sur l'écueil de mort.
L'écueil brise, le gouffre enserre,
La nacelle est noyée,
Et voilà le mal que peut faire
Loreley sur son rocher."
Cette fée du Rhin domine un des plus beaux sites de Rhénanie, près du village de Bacharach, nom évoqué par Guillaume APOLLINAIRE. (maisons à colombages, encorbellements, tours, vieux murs de pierres, remparts, ...)
Nous pourrons parler de Goethe un peu plus tard... Le roi des aulnes ...
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
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Date d'inscription : 06/04/2008
Erlkönig
Erlkönig
Le Roi des Aulnes
Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
Es ist der Vater mit seinem Kind;
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.
Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? -
Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?
Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ? -
Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -
»Du liebes Kind, komm, geh mit mir!
Gar schöne Spiele spiel ich mit dir;
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch gülden Gewand.«
Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
Was Erlenkönig mir leise verspricht? -
Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind;
In dürren Blättern säuselt der Wind. -
»Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn?
Meine Töchter sollen dich warten schon;
Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
Und wiegen und tanzen und singen dich ein.«
Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
Erlkönigs Töchter am düstern Ort? -
Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau:
Es scheinen die alten Weiden so grau. -
»Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt;
Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt.«
Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an!
Erlkönig hat mir ein Leids getan! -
Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not;
In seinen Armen das Kind war tot.
Qui chevauche si tard dans la nuit dans le vent ?
C'est le père avec son enfant,
Il serre le garçon dans ses bras,
Il le tient fermement, il le garde au chaud
Mon fils, pourquoi caches-tu ton visage d'effroi ?
Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le roi des Aulnes avec couronne et traîne ?
Mon fils, c'est une traînée de brouillard.
Toi cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de bien jolis jeux avec toi,
Il y a tant de fleurs multicolores sur le rivage
Et ma mère possède tant d'habits d'or
Mon père, mon père, n'entends-tu pas
Ce que le Roi des Aulnes me promet doucement ?
Calme-toi, reste calme, mon enfant,
Le vent murmure dans les feuilles mortes
Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles doivent d'attendre déjà
Mes filles mènent la ronde nocturne,
Elles te bercent, dansent et chantent
Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes cachées dans l'ombre ?
Mon fils, mon fils, je le vois bien,
Les saules de la forêt semblent si gris.
Je t'aime, ton joli visage me touche,
Et si tu n'es pas obéissant, alors j'utiliserai la force !
Mon père, mon père, maintenant il me saisit
Le Roi des Aulnes me fait mal.
Le père frissonne d'horreur, il chevauche promptement,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant
Il parvient au village à grand effort
Dans ses bras l'enfant était mort.
Le Roi des Aulnes
Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
Es ist der Vater mit seinem Kind;
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.
Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? -
Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?
Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ? -
Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -
»Du liebes Kind, komm, geh mit mir!
Gar schöne Spiele spiel ich mit dir;
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch gülden Gewand.«
Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,
Was Erlenkönig mir leise verspricht? -
Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind;
In dürren Blättern säuselt der Wind. -
»Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn?
Meine Töchter sollen dich warten schon;
Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn
Und wiegen und tanzen und singen dich ein.«
Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort
Erlkönigs Töchter am düstern Ort? -
Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau:
Es scheinen die alten Weiden so grau. -
»Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt;
Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt.«
Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an!
Erlkönig hat mir ein Leids getan! -
Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not;
In seinen Armen das Kind war tot.
Qui chevauche si tard dans la nuit dans le vent ?
C'est le père avec son enfant,
Il serre le garçon dans ses bras,
Il le tient fermement, il le garde au chaud
Mon fils, pourquoi caches-tu ton visage d'effroi ?
Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le roi des Aulnes avec couronne et traîne ?
Mon fils, c'est une traînée de brouillard.
Toi cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de bien jolis jeux avec toi,
Il y a tant de fleurs multicolores sur le rivage
Et ma mère possède tant d'habits d'or
Mon père, mon père, n'entends-tu pas
Ce que le Roi des Aulnes me promet doucement ?
Calme-toi, reste calme, mon enfant,
Le vent murmure dans les feuilles mortes
Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles doivent d'attendre déjà
Mes filles mènent la ronde nocturne,
Elles te bercent, dansent et chantent
Mon père, mon père, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes cachées dans l'ombre ?
Mon fils, mon fils, je le vois bien,
Les saules de la forêt semblent si gris.
Je t'aime, ton joli visage me touche,
Et si tu n'es pas obéissant, alors j'utiliserai la force !
Mon père, mon père, maintenant il me saisit
Le Roi des Aulnes me fait mal.
Le père frissonne d'horreur, il chevauche promptement,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant
Il parvient au village à grand effort
Dans ses bras l'enfant était mort.
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
Re: La Lorelei
Je n'ai jamais bien saisi toute la symbolisation de ce triste poème et la traduc. franc. ne m'a guère + éclairée.
Laure- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 2965
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: La Lorelei
Eléments d 'explication.Le Monde du 6/12/2006:
"Dans des notes du 5 mars et du 16 au 20 août derniers, consacrées respectivement à la “Lorelei” de Heinrich Heine et à “Erlkönig”( “Le Roi des aulnes”) de Goethe, nous avons tenté de mettre en évidence, comment ces deux exceptionnels poètes allemands ont suggéré la puissance envoûtante et redoutable que la face cachée de la Nature peut exercer sur l’âme et le corps des humains. Dans l’évocation de cette force mystérieuse et fatale, on devine, encore très présente, chez Goethe, l’influence du “Sturm und Drang” dont nous avons déjà parlé, et celle du Romantisme allemand 15 ans plus tard chez Heine.
Lorsqu’il écrit “der Fischer” en 1778, quatre ans après la parution de “Werther”, Goethe est déjà en train de prendre ses distances d’avec le “Sturm und Drang”, mais, à l’évidence, sa conception de l’emprise des forces secrètes et maléfiques de la Nature sur l’homme, en est encore fortement imprégnée. Cependant, même si le thème principal est très proche de celui d’”Erlkönig” paru un peu plus tard en 1781, (séduction mortelle de la Nature), “Der Fischer” s’en distingue par le mode d’action des forces occultes naturelles: après avoir tenté de convaincre l’enfant par ses promesses et ses compliments appuyés, le Roi des aulnes usait rapidement de la violence: sa brutalité effrénée coûtait la vie à l’enfant. Dans le poème “Der Fischer” au contraire, la séduction mortelle exercée par l’eau va s’effectuer lentement et en douceur; faut-il s’étonner que cette fascination soit incarnée par une apparition féminine ( “ein feuchtes Weib”= une femme ruisselante) sorte de sirène préfigurant la Lorelei, ( “Eternel Féminin”- “Ewig Weibliches”!), qui s’empare corps et âme du pêcheur grâce à la beauté de ses formes, au charme hypnotique de sa voix, et à l’effet envoûtant de son discours.
Au-delà de la fascination irrésistible qu’exerce l’élément liquide sur le pêcheur dans ce poème particulier, il convient de rappeler que l’eau est un élément constitutif de l’art poétique de Goethe, lequel illustre par anticipation les analyses subtiles et pertinentes de Gaston Bachelard."
Avez-vous lu Le Roi des Aulnes de Michel Tournier?
Goethe par Delacroix
"Dans des notes du 5 mars et du 16 au 20 août derniers, consacrées respectivement à la “Lorelei” de Heinrich Heine et à “Erlkönig”( “Le Roi des aulnes”) de Goethe, nous avons tenté de mettre en évidence, comment ces deux exceptionnels poètes allemands ont suggéré la puissance envoûtante et redoutable que la face cachée de la Nature peut exercer sur l’âme et le corps des humains. Dans l’évocation de cette force mystérieuse et fatale, on devine, encore très présente, chez Goethe, l’influence du “Sturm und Drang” dont nous avons déjà parlé, et celle du Romantisme allemand 15 ans plus tard chez Heine.
Lorsqu’il écrit “der Fischer” en 1778, quatre ans après la parution de “Werther”, Goethe est déjà en train de prendre ses distances d’avec le “Sturm und Drang”, mais, à l’évidence, sa conception de l’emprise des forces secrètes et maléfiques de la Nature sur l’homme, en est encore fortement imprégnée. Cependant, même si le thème principal est très proche de celui d’”Erlkönig” paru un peu plus tard en 1781, (séduction mortelle de la Nature), “Der Fischer” s’en distingue par le mode d’action des forces occultes naturelles: après avoir tenté de convaincre l’enfant par ses promesses et ses compliments appuyés, le Roi des aulnes usait rapidement de la violence: sa brutalité effrénée coûtait la vie à l’enfant. Dans le poème “Der Fischer” au contraire, la séduction mortelle exercée par l’eau va s’effectuer lentement et en douceur; faut-il s’étonner que cette fascination soit incarnée par une apparition féminine ( “ein feuchtes Weib”= une femme ruisselante) sorte de sirène préfigurant la Lorelei, ( “Eternel Féminin”- “Ewig Weibliches”!), qui s’empare corps et âme du pêcheur grâce à la beauté de ses formes, au charme hypnotique de sa voix, et à l’effet envoûtant de son discours.
Au-delà de la fascination irrésistible qu’exerce l’élément liquide sur le pêcheur dans ce poème particulier, il convient de rappeler que l’eau est un élément constitutif de l’art poétique de Goethe, lequel illustre par anticipation les analyses subtiles et pertinentes de Gaston Bachelard."
Avez-vous lu Le Roi des Aulnes de Michel Tournier?
Goethe par Delacroix
Nicole- Membre Vénérable de l'Opale
- Messages : 3581
Date d'inscription : 06/04/2008
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