De quelle oeuvre ce fragment est-il extrait?

Certains couturiers y trouvent inspiration: http://threadwalker.net/15c-flemish-costume-index.html

Le résultat ici n'est pas concluant!

Ni pour moi. Alors celui-ci: http://pages.infinit.net/folken/medieval/couture.htm#Section7

Spécial GN ... Je ne pratique pas, personnellement.

Que représente GN?

Grandeur Nature= jeux de rôles. Beaucoup sont filmés et très drôles; allez voir sur le net.
Certains costumes sont étonnants.

Raphael? (c'est immensément petit comme extrait).

ce n'est pas Raphaël, c'est ...

Giotto. J'en ai parlé dans un message que j'ai effacé puisque trop polémique. (avec l'âge on devient sage)

Faux Nablagerb. Alors vous nous devez le message polémique; maintenant que vous nous avez mis l'eau à la bouche, comment vous défiler?

Il s'agissait de votre dernier "ange", celui de Martinique, que je trouve en dessous de tout.
S'il veut s'élever dans les cieux, il tombera comme un pierre en enfer. C'est un faux Gabriel.
Ange déchu démasqué par France!

Vous voulez dire Martini? Quattro cento: Francesco di Giorgio Martini (1439-1502) Sienne.

"Peintre doué dès son plus jeune âge, entièrement intégré dans la tradition siennoise, Francesco di Giorgio Martini qui fut l'élève de Vecchietta, finit sa carrière comme l'un des plus fameux architectes, ingénieurs et "hommes universels" du Quattrocento ; mais, précisément, c'est à Urbino, auprès du Montefeltro, qu'il donnera toute sa mesure et pourra porter à leur terme les recherches annoncées dans le "Couronnement de la Vierge". Dans la minuscule "Biccherna" réalisée avant son trentième anniversaire, Francesco puise sans effort dans une imagerie de la cité de Sienne accumulée depuis le début du Trecento. Des tours et des palais se dressent vers le ciel, dominés par le Duomo aux murs rayés et la tour du Palazzo Pubblico, et entourés par des murs d'enceinte dont les briques, sous l'action du soleil couchant, ont pris une belle couleur rose. Dans son "Annonciation", peinte en 1470-72, plusieurs éléments laissent entrevoir un artiste désormais plus sensible à ses contemporains florentins. Cette Vierge a des liens étroits avec plusieurs figures similaires de Botticelli ou de Verrocchio ; la porte représentée derrière elle, encadrée de "pietra serena" grise, est albertienne. Par contre d'autres éléments conservent la légèreté de la peinture siennoise, comme les colonnes roses d'une impossible finesse qui rappelle Sassetta, comme en témoigne le pavement nettement incliné, l'ange comme en suspension, et le lutrin sur le point de glisser."

"L'Annonciation, 1470-1472, Francesco di Giorgio Martini, (Sienne, Pinacothèque Nationale). Dans cette peinture peu commune, le geste espiègle de l'ange est souligné par l'abondance des plis des draperies. L'agencement de l'espace et les coloris nous rappelle Domenico Veneziano."


C'est bien celui-ci?

(Nous ne sommes pas dans la bonne rubrique ...)

Je pense que vous faites erreur car le site où je l'ai pris est très officiel:http://www.aparences.net/sienne/sienne7a.html

Vous êtes inconsciente, vous devriez savoir, mais qui suis-je pour le dire, qu'un site internet doit toujours être approché avec beaucoup de suspicion. Martini n'ayant jamais signé ses oeuvres, vous voilà devant un immense point d'interrogation. Avouez que la qualité de cette croûte est douteuse. Rien qu'à voir le rendu des étoffes et les plis dans celles-ci nous nous trouvons devant oeuvre de débutant. A voir, sous le manteau bleu de Marie, son état de grâce, elle est probablement dans son sixième mois de grossesse pour écouter ce que le faux-Gabriel vient annoncer. Regardez bien les lèvres de l'ange-bouffon et vous conclurez avec moi que des restaurations à la peinture acryl ont été apportées après 1960.

Il me semble que vous vous fourvoyez...
Cette peinture est d'une finesse extraordinaire. Les coloris d'un grand raffinement.
Mais je ne suis pas spécialiste de peinture; je me contente de l'aimer.


Du même auteur. Les joueurs d'échec.

Les joueurs d'échecs, du même auteur (vous le dites) mais pas de la même veine. Pour cette horreur d'annonciation, je n'ai encore rien dit concernant la perspective. Observez juste ce piédestal déformé pour cause d'incapacité, les deux personnages aussi devraient dégringoler et s'abimer dans le vide qu'on ne peut que soupçonner derrière la partie basse du cadre. Il est vrai que l'exposé on ne peut plus clair d'Albert Dürer (Les quatre livres des proportions humaines) n'avait pas encore paru (1528, posthume). Comme je viens de retrouver que sa signature se trouve sur une fresque à Sienne, j'abandonne toute polémique concernant un artiste qui n'est même pas connu à Jacob Burckhardt dans "Der Cicerone" (1938).

.La beauté sera convulsive ou ne sera pas (l'auteur s.v.p.)

NablaGerb a écrit:.La beauté sera convulsive ou ne sera pas (l'auteur s.v.p.)

spoilerhttp://site.voila.fr/inspirohides/terminale/breton.htm

votre adresse ne donne aucun résultat.
A Artaud aurait pu écrire cette phrase ...
Ce qui fait le grand charme de cette peinture est justement son "déséquilibre".

Excuses, l'adresse aurait dû être http://site.voila.fr/inspirohides/terminale/breton.htm
et le texte cité se trouve à la fin de Nadja.
Et je regrette déjà ce que j'ai pu dire comme bêtises, autres que celles de Cambrai.

Le rapport entre Nadja et Martini m'échappe.
Je connais bien le roman que vous évoquez, ou plutôt le récit puisque Breton voulait se démarquer du roman, mais je n'y ai rien trouvé de convulsif!

Là encore, Martini ...

Et si nous revenions au jeu?

Passons quelques siècles ...

J'ai trouvé un Georges Braque de 1929, pas avec la publication "Etude" mais avec "le jour(nal)".
Voilà le bon: http://centre-lecture-bcd.com/IMG/jpg/braque_table_ronde.jpg

Très bien vu, Nablagerb! La Table ronde de braque.