La horde 9
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La horde 9
Or depuis la catastophe provoquée par Oulala Beladent, les marchés étaient devenus incontrôlables, l’inquiétude gagnait les esprits, renforcée par les préparatifs de guerre des Zuniens.
Pendant ce temps, Ferry-boat réunissait des spécialistes pour se pencher sur l’ennui des enfants pendant l’initiation.
Je me demandais parfois si toute l’organisation de notre horde n’était pas à revoir, si un autre système économique pourrait un jour remplacer le béralisme, et si Big Raf ne ferait pas mieux de se montrer dans les entrées d’habitations collectives plutôt qu’avec Lantoine et ses papatroncs.
D’ailleurs, pour répondre aux inquiétudes de Sarko-phage, il aurait pu être judicieux de construire des habitations collectives sans entrée. Chaque grotte familiale aurait été directement desservie par un monte-charge.
Pendant un temps les partisans de Petit Léon et ceux de Raquot avaient été obligés de cohabiter, de partager le pouvoir. Tous s’en étaient plaints, rejetant leurs erreurs respectives sur ce système.
Quand ils se succédaient au pouvoir, ils rejetaient systématiquement la responsabilté des échecs sur l’équipe qui les avait précédés. Quel modèle pour les membres de la horde, les jeunes en particulier, de qui on exigeait tolérance et ouverture d’esprit!
Notre horde devenait vraiment étonnante. la spécialisation avait été poussée au point que certains faisaient du sport (çà rapportait un max de caries) pendant que les autres, confortablement installés assistaient au spectacle en grignotant et en grossissant. De nouvelles maladies sévissaient, provoquées par l’excès de nourritures trop riches, alors que dans les hordes périphériques on mourait encore de faim.
Du côté de Raquot cependant, un trublion donnait de la voix. Paris Roubé voulait marquer sa différence et ne pas se laisser gober par Lump, ce parti sans saveur. Il voulait rester dans la course et qui sait, remplacer un jour Raquot à la tête de la horde.
Le peuple, lui, ne comprenait pas très bien ce qui opposait les dirigeants : leurs idées, leurs projets se ressemblaient de plus en plus; ils se plaignaient d’avoir beaucoup de travail, trop de responsabilités et une rémunération trop faible.
Alors, qu’est-ce qui les poussait dans la course au pouvoir ? pourquoi s’y cramponnaient-ils quand ils l’obtenaient ?
J’avais remarqué l’organisation des hordes animales. Les dominants seuls se reproduisaient. Ils se nourrissaient les premiers après la chasse : avantages considérables qui donnaient un sens supérieur à leur vie. Je crois qu’à l’époque, malgré les progrès technologiques , nous nous comportions encore comme des animaux.
Des bruits couraient : Raquot et Bernique, sa femme, auraient mangé pendant des années pour une masse importante de caries chaque jour. C’était çà, le pouvoir ? Bernique avait fait décorer la coiffeuse qui soignait son ornementation capillaire. Le prédécesseur de Raquot à la place suprême de chef, Mito , avait eu une fille en dehors de sa caste.
Chez les Zuniens, plusieurs chefs avaient eu une sacrée réputation. L’un deux sautait sur toute femelle qui passait à sa portée; il lui en fallait plusieurs par jour. Récemment, l’un d’eux s’était fait faire des gâteries sur les lieux du pouvoir: le sexe et le pouvoir étaient bien liés!
Puisque nous parlons des Zuniens, je reviendrai sur la guerre qu’ils préparaient contre Saducène.
Pendant ce temps, Ferry-boat réunissait des spécialistes pour se pencher sur l’ennui des enfants pendant l’initiation.
Je me demandais parfois si toute l’organisation de notre horde n’était pas à revoir, si un autre système économique pourrait un jour remplacer le béralisme, et si Big Raf ne ferait pas mieux de se montrer dans les entrées d’habitations collectives plutôt qu’avec Lantoine et ses papatroncs.
D’ailleurs, pour répondre aux inquiétudes de Sarko-phage, il aurait pu être judicieux de construire des habitations collectives sans entrée. Chaque grotte familiale aurait été directement desservie par un monte-charge.
Pendant un temps les partisans de Petit Léon et ceux de Raquot avaient été obligés de cohabiter, de partager le pouvoir. Tous s’en étaient plaints, rejetant leurs erreurs respectives sur ce système.
Quand ils se succédaient au pouvoir, ils rejetaient systématiquement la responsabilté des échecs sur l’équipe qui les avait précédés. Quel modèle pour les membres de la horde, les jeunes en particulier, de qui on exigeait tolérance et ouverture d’esprit!
Notre horde devenait vraiment étonnante. la spécialisation avait été poussée au point que certains faisaient du sport (çà rapportait un max de caries) pendant que les autres, confortablement installés assistaient au spectacle en grignotant et en grossissant. De nouvelles maladies sévissaient, provoquées par l’excès de nourritures trop riches, alors que dans les hordes périphériques on mourait encore de faim.
Du côté de Raquot cependant, un trublion donnait de la voix. Paris Roubé voulait marquer sa différence et ne pas se laisser gober par Lump, ce parti sans saveur. Il voulait rester dans la course et qui sait, remplacer un jour Raquot à la tête de la horde.
Le peuple, lui, ne comprenait pas très bien ce qui opposait les dirigeants : leurs idées, leurs projets se ressemblaient de plus en plus; ils se plaignaient d’avoir beaucoup de travail, trop de responsabilités et une rémunération trop faible.
Alors, qu’est-ce qui les poussait dans la course au pouvoir ? pourquoi s’y cramponnaient-ils quand ils l’obtenaient ?
J’avais remarqué l’organisation des hordes animales. Les dominants seuls se reproduisaient. Ils se nourrissaient les premiers après la chasse : avantages considérables qui donnaient un sens supérieur à leur vie. Je crois qu’à l’époque, malgré les progrès technologiques , nous nous comportions encore comme des animaux.
Des bruits couraient : Raquot et Bernique, sa femme, auraient mangé pendant des années pour une masse importante de caries chaque jour. C’était çà, le pouvoir ? Bernique avait fait décorer la coiffeuse qui soignait son ornementation capillaire. Le prédécesseur de Raquot à la place suprême de chef, Mito , avait eu une fille en dehors de sa caste.
Chez les Zuniens, plusieurs chefs avaient eu une sacrée réputation. L’un deux sautait sur toute femelle qui passait à sa portée; il lui en fallait plusieurs par jour. Récemment, l’un d’eux s’était fait faire des gâteries sur les lieux du pouvoir: le sexe et le pouvoir étaient bien liés!
Puisque nous parlons des Zuniens, je reviendrai sur la guerre qu’ils préparaient contre Saducène.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Date d'inscription : 27/04/2008
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