Dico de Paul
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dico de Paul
Public / Privé:
Le secteur privé, patronat en tête, relayé par le gouvernement, fait sans cesse sentir au secteur public qu’il est un poids, un parasite qui vit sur le dos du privé.
On pourrait retourner l’accusation, et se demander si le privé est assez performant: les employés français sont parmi les plus productifs, et pourtant le privé n’arrive pas à faire vivre décemment le public, qui forme pour lui des employés, des cadres, voire des patrons. Faudrait-il former des patrons plus performants, aptes à prendre de meilleures décisions, des patrons qui appliqueraient les valeurs enseignées dans le système scolaire: respect de l’autre, sens de l’effort, esprit de responsabilité, de solidarité, de tolérance ?
Le privé serait alors suffisamment solide pour ne pas priver de moyens le secteur public.
Le secteur privé, patronat en tête, relayé par le gouvernement, fait sans cesse sentir au secteur public qu’il est un poids, un parasite qui vit sur le dos du privé.
On pourrait retourner l’accusation, et se demander si le privé est assez performant: les employés français sont parmi les plus productifs, et pourtant le privé n’arrive pas à faire vivre décemment le public, qui forme pour lui des employés, des cadres, voire des patrons. Faudrait-il former des patrons plus performants, aptes à prendre de meilleures décisions, des patrons qui appliqueraient les valeurs enseignées dans le système scolaire: respect de l’autre, sens de l’effort, esprit de responsabilité, de solidarité, de tolérance ?
Le privé serait alors suffisamment solide pour ne pas priver de moyens le secteur public.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Robert :
Si le Larousse sème à tous vents, le Robert allaite à tout va, Le Robert ayant été tout d’abord la marque de biberon la plus réputée, devenant ensuite , par glissement sémantique et caresse linguistique, le nom argotique du sein. Qui ouvre le Robert suce le lait vital du savoir (le rot indispensable, la régurgitation accidentelle se maîtrisent avec la pratique et l’expérience).
Si le Larousse sème à tous vents, le Robert allaite à tout va, Le Robert ayant été tout d’abord la marque de biberon la plus réputée, devenant ensuite , par glissement sémantique et caresse linguistique, le nom argotique du sein. Qui ouvre le Robert suce le lait vital du savoir (le rot indispensable, la régurgitation accidentelle se maîtrisent avec la pratique et l’expérience).
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Régime:
Le régime totalitaire fonctionne sur le principe de la concentration; il est conseillé aux anorexiques. Le régime démocratique, à l'inverse, convient aux boulimiques.
Regrès:
Le regrès est le contraire du progrès.
Notre civilisation, sans s'en rendre compte, exprime régulièrement ses regrès sans l'ombre d'un regret.
Le régime totalitaire fonctionne sur le principe de la concentration; il est conseillé aux anorexiques. Le régime démocratique, à l'inverse, convient aux boulimiques.
Regrès:
Le regrès est le contraire du progrès.
Notre civilisation, sans s'en rendre compte, exprime régulièrement ses regrès sans l'ombre d'un regret.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Toilettes :
Les analphabètes et les illettrés doivent vraiment s’y faire chier.
Torcher:
S’éclairer avec une lampe torche.
Se torcher, se noircir.
Toire:
Il semblerait qu’aucune commune de France ne porte ce nom; peut-être parce qu’aller à Toire eût été hasardeux.
Les analphabètes et les illettrés doivent vraiment s’y faire chier.
Torcher:
S’éclairer avec une lampe torche.
Se torcher, se noircir.
Toire:
Il semblerait qu’aucune commune de France ne porte ce nom; peut-être parce qu’aller à Toire eût été hasardeux.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Petits crimes (à la manière de Max Aub) :
_C’était insupportable. Il en rajoutait, et en rajoutait ! Je me suis donc permis une légère soustraction : je l’ai raccourci.
_Ce type m’énervait. Il montait dans l’estime de tous. Il montait dans les sondages. Il montait irrésistiblement. Il est monté dans l’ascenseur avant moi. Je l’ai descendu.
_Un vrai pot de colle ! De la glu ! Je l’ai dégommée.
_Non seulement il buvait comme une éponge, mais il transpirait, il bavait, il dégoulinait. Je l’ai séché.
_Petit, nerveux, sec. Je l’ai étendu, liquidé.
_Un bloc, une armoire, une armure. Je l’ai dessoudé.
_Une erreur de la nature, ce type. Physiquement monstrueux et moralement difforme. Je l’ai rectifié.
_Une baudruche, une véritable enflure. Je lui ai crevé la peau.
_Un incapable, ce toubib. Je l’ai seringué.
_Il était mou, mielleux, hésitant, indécis. Je l’ai exécuté.
__Quel rire ! Et il riait, riait à gorge déployée. Pas un pli : je l’ai égorgé.
_Elle aimait tant les pierres précieuses qu’elle a été lapidée.
_Il a péri par où il avait péché : je l’ai zizigouillé.
_Est-ce tout ? Est-ce tout ? me demandait mon supérieur sans même m’écouter. Je l’ai estourbi.
_Cet ancien aviateur devenu alcoolo ne quittait plus le bar : je l’ai dézingué.
_Il portait des accusations sans fondement : je l’ai assis et occis.
_Depuis quelque temps, il grenouillait, nageait en eau trouble. Une queue de poisson a suffi.
_Au courant de tout, en prise sur tout. Un petit coup sec l’a débranché.
_Il avait une drôle de bobine. Et il se faisait de ses films ! J’ai mis fin à sa projection privée.
_Il savait tout, donnait son avis sur tout, voulait tout arbitrer. Je lui ai tordu le cou et coupé le sifflet.
_Relou le type ! Il me tannait. Je lui ai fait la peau.
_Comment diable peut-on être anglais ? Je l’ai étranglé.
_Il gémissait, geignait. La chaleur était insupportable ! Je ne l’ai pas cru. Il était cuit. Il est mort à l’étouffée.
_Quel leader. Toujours en tête. Je l’ai décapité.
_Il ne se permettait jamais le moindre plaisir. Empoisonné au curare.
_Monsieur était maniaque. Il exigeait son potage maigre tous les soirs à dix-neuf heures très précises. Je lui ai crevé les yeux et lui ai fait boire le bouillon de onze heures.
_Une boule de nerfs qui écumait en tirant sur sa bouffarde. Je l’ai aidé à casser sa pipe.
_Il est arrivé tout feu tout flamme, mais n’a pas fait long feu : c’était un homme de paille.
_Sans cesse à se balancer d’un pied sur l’autre, à balancer des vannes, à balancer les copains. Il ne balance plus. Je l’ai coulé dans le béton.
_Il avait tout décroché : diplômes, gros lot, beaux petits lots. Il est accroché au bout d’une corde.
_Je l’ai criblé de balles, ce publicitaire. Pour une fois, il a servi de cœur de cible.
_Il se demandait toujours comment tuer le temps. C’est le temps qui a eu le dernier mot.
_Dans l’éternel débat entre l’inné et l’acquis, ce type défendait avec une assurance insupportable la supériorité du premier. Je l’ai suriné.
_Un mauvais maçon enfin terrassé : il ne gâchera plus jamais rien.
_« ça dépend » était sa formule préférée. Une corde solide et un nœud coulant ont fait l’affaire.
_Un jeune loup qui mordait dans la vie à pleines dents. Je lui ai fait avaler son dentier et son bulletin de naissance.
_Footing, jogging, fouting de gueule, shooting.
Malgré un succès aux analyses d’urines, victime d’un pouvoir d’achat plat.
_C’était insupportable. Il en rajoutait, et en rajoutait ! Je me suis donc permis une légère soustraction : je l’ai raccourci.
_Ce type m’énervait. Il montait dans l’estime de tous. Il montait dans les sondages. Il montait irrésistiblement. Il est monté dans l’ascenseur avant moi. Je l’ai descendu.
_Un vrai pot de colle ! De la glu ! Je l’ai dégommée.
_Non seulement il buvait comme une éponge, mais il transpirait, il bavait, il dégoulinait. Je l’ai séché.
_Petit, nerveux, sec. Je l’ai étendu, liquidé.
_Un bloc, une armoire, une armure. Je l’ai dessoudé.
_Une erreur de la nature, ce type. Physiquement monstrueux et moralement difforme. Je l’ai rectifié.
_Une baudruche, une véritable enflure. Je lui ai crevé la peau.
_Un incapable, ce toubib. Je l’ai seringué.
_Il était mou, mielleux, hésitant, indécis. Je l’ai exécuté.
__Quel rire ! Et il riait, riait à gorge déployée. Pas un pli : je l’ai égorgé.
_Elle aimait tant les pierres précieuses qu’elle a été lapidée.
_Il a péri par où il avait péché : je l’ai zizigouillé.
_Est-ce tout ? Est-ce tout ? me demandait mon supérieur sans même m’écouter. Je l’ai estourbi.
_Cet ancien aviateur devenu alcoolo ne quittait plus le bar : je l’ai dézingué.
_Il portait des accusations sans fondement : je l’ai assis et occis.
_Depuis quelque temps, il grenouillait, nageait en eau trouble. Une queue de poisson a suffi.
_Au courant de tout, en prise sur tout. Un petit coup sec l’a débranché.
_Il avait une drôle de bobine. Et il se faisait de ses films ! J’ai mis fin à sa projection privée.
_Il savait tout, donnait son avis sur tout, voulait tout arbitrer. Je lui ai tordu le cou et coupé le sifflet.
_Relou le type ! Il me tannait. Je lui ai fait la peau.
_Comment diable peut-on être anglais ? Je l’ai étranglé.
_Il gémissait, geignait. La chaleur était insupportable ! Je ne l’ai pas cru. Il était cuit. Il est mort à l’étouffée.
_Quel leader. Toujours en tête. Je l’ai décapité.
_Il ne se permettait jamais le moindre plaisir. Empoisonné au curare.
_Monsieur était maniaque. Il exigeait son potage maigre tous les soirs à dix-neuf heures très précises. Je lui ai crevé les yeux et lui ai fait boire le bouillon de onze heures.
_Une boule de nerfs qui écumait en tirant sur sa bouffarde. Je l’ai aidé à casser sa pipe.
_Il est arrivé tout feu tout flamme, mais n’a pas fait long feu : c’était un homme de paille.
_Sans cesse à se balancer d’un pied sur l’autre, à balancer des vannes, à balancer les copains. Il ne balance plus. Je l’ai coulé dans le béton.
_Il avait tout décroché : diplômes, gros lot, beaux petits lots. Il est accroché au bout d’une corde.
_Je l’ai criblé de balles, ce publicitaire. Pour une fois, il a servi de cœur de cible.
_Il se demandait toujours comment tuer le temps. C’est le temps qui a eu le dernier mot.
_Dans l’éternel débat entre l’inné et l’acquis, ce type défendait avec une assurance insupportable la supériorité du premier. Je l’ai suriné.
_Un mauvais maçon enfin terrassé : il ne gâchera plus jamais rien.
_« ça dépend » était sa formule préférée. Une corde solide et un nœud coulant ont fait l’affaire.
_Un jeune loup qui mordait dans la vie à pleines dents. Je lui ai fait avaler son dentier et son bulletin de naissance.
_Footing, jogging, fouting de gueule, shooting.
Malgré un succès aux analyses d’ur
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Devinette:
Ses dirigeants en ont sous le béret
Et veulent faire marcher son peuple à la baguette
Mais son économie reste dans le rouge.
Ses dirigeants en ont sous le béret
Et veulent faire marcher son peuple à la baguette
Mais son économie reste dans le rouge.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Vache folle (adaptation).
La vache folle et la grenouille anorexique :
Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de bonne taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Méfiante, maigrit, et mincit, et bataille
Pour ne pas atteindre à ces rondeurs,
Déclarant :”Oh, quel aspect trompeur!
Hormones, farines animales enflèrent ce corps.
L’imiter ne veux. Dans l’assiette il finira.”
Le batracien peina encore et encore
Tant et si bien qu’il creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages
Chacun, vache folle ou grenouille anorexique
Suit la mode, ou se situe à la marge
Voulant former sa propre clique.
La vache folle et la grenouille anorexique :
Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de bonne taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Méfiante, maigrit, et mincit, et bataille
Pour ne pas atteindre à ces rondeurs,
Déclarant :”Oh, quel aspect trompeur!
Hormones, farines animales enflèrent ce corps.
L’imiter ne veux. Dans l’assiette il finira.”
Le batracien peina encore et encore
Tant et si bien qu’il creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages
Chacun, vache folle ou grenouille anorexique
Suit la mode, ou se situe à la marge
Voulant former sa propre clique.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Désir :
Ce n’est pas parce qu’une chose est bonne que nous la désirons, c’est parce que nous la désirons que nous la trouvons bonne.
Spinoza
Ce n’est pas parce qu’une chose est bonne que nous la désirons, c’est parce que nous la désirons que nous la trouvons bonne.
Spinoza
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Libéralisme :
Certains s’élèvent contre le libéralisme économique. Or le libéralisme existe depuis toujours. Avant de gagner le monde des objets et des produits il régissait déjà le cadre des échanges humains. On peut , en effet, se vendre ou vendre quelqu’un, le donner ; on peut s’offrir, offrir son corps ( le solder ?), louer une personne, la balancer si l’on considère qu’on gagne ainsi plus qu’on ne perd..L’échangisme, lui, réduit les relations humaines à une forme de troc.
Certains s’élèvent contre le libéralisme économique. Or le libéralisme existe depuis toujours. Avant de gagner le monde des objets et des produits il régissait déjà le cadre des échanges humains. On peut , en effet, se vendre ou vendre quelqu’un, le donner ; on peut s’offrir, offrir son corps ( le solder ?), louer une personne, la balancer si l’on considère qu’on gagne ainsi plus qu’on ne perd..L’échangisme, lui, réduit les relations humaines à une forme de troc.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Petits crimes (à la manière de Max Aub) :
C’était insupportable. Il en rajoutait, et en rajoutait ! Je me suis donc permis une légère soustraction : je l’ai raccourci.
Ce type m’énervait. Il montait dans l’estime de tous. Il montait dans les sondages. Il montait irrésistiblement. Il est monté dans l’ascenseur avant moi. Je l’ai descendu.
Un vrai pot de colle ! De la glu ! Je l’ai dégommée.
Non seulement il buvait comme une éponge, mais il transpirait, il bavait, il dégoulinait. Je l’ai séché.
Petit, nerveux, sec. Je l’ai étendu, liquidé.
Un bloc, une armoire, une armure. Je l’ai dessoudé.
Une erreur de la nature, ce type. Physiquement monstrueux et moralement difforme. Je l’ai rectifié.
Une baudruche, une véritable enflure. Je lui ai crevé la peau.
Un incapable, ce toubib. Je l’ai seringué.
Il était mou, mielleux, hésitant, indécis. Je l’ai exécuté.
Quel rire ! Et il riait, riait à gorge déployée. Pas un pli : je l’ai égorgé.
Elle aimait tant les pierres précieuses qu’elle a été lapidée.
Il a péri par où il avait péché : je l’ai zizigouillé.
Est-ce tout ? Est-ce tout ? me demandait mon supérieur sans même m’écouter. Je l’ai estourbi.
Cet ancien aviateur devenu alcoolo ne quittait plus le bar : je l’ai dézingué.
Il portait des accusations sans fondement : je l’ai assis et occis.
Depuis quelque temps, il grenouillait, nageait en eau trouble. Une queue de poisson a suffi.
Au courant de tout, en prise sur tout. Un petit coup sec l’a débranché.
Il avait une drôle de bobine. Et il se faisait de ses films ! J’ai mis fin à sa projection privée.
Il savait tout, donnait son avis sur tout, voulait tout arbitrer. Je lui ai tordu le cou et coupé le sifflet.
Relou le type ! Il me tannait. Je lui ai fait la peau.
Comment diable peut-on être anglais ? Je l’ai étranglé.
Il gémissait, geignait. La chaleur était insupportable ! Je ne l’ai pas cru. Il était cuit. Il est mort à l’étouffée.
Quel leader. Toujours en tête. Je l’ai décapité.
Il ne se permettait jamais le moindre plaisir. Empoisonné au curare.
Monsieur était maniaque. Il exigeait son potage maigre tous les soirs à dix-neuf heures très précises. Je lui ai crevé les yeux et lui ai fait boire le bouillon de onze heures.
Une boule de nerfs qui écumait en tirant sur sa bouffarde. Je l’ai aidé à casser sa pipe.
Il est arrivé tout feu tout flamme, mais n’a pas fait long feu : c’était un homme de paille.
Sans cesse à se balancer d’un pied sur l’autre, à balancer des vannes, à balancer les copains. Il ne balance plus. Je l’ai coulé dans le béton.
Il avait tout décroché : diplômes, gros lot, beaux petits lots. Il est accroché au bout d’une corde.
Je l’ai criblé de balles, ce publicitaire. Pour une fois, il a servi de cœur de cible.
Il se demandait toujours comment tuer le temps. C’est le temps qui a eu le dernier mot.
Dans l’éternel débat entre l’inné et l’acquis, ce type défendait avec une assurance insupportable la supériorité du premier. Je l’ai suriné.
Un mauvais maçon enfin terrassé : il ne gâchera plus jamais rien.
« ça dépend » était sa formule préférée. Une corde solide et un nœud coulant ont fait l’affaire.
Un jeune loup qui mordait dans la vie à pleines dents. Je lui ai fait avaler son dentier et son bulletin de naissance.
Footing, jogging, fouting de gueule, shooting.
Malgré un succès aux analyses d’urines, victime d’un pouvoir d’achat plat.
C’était insupportable. Il en rajoutait, et en rajoutait ! Je me suis donc permis une légère soustraction : je l’ai raccourci.
Ce type m’énervait. Il montait dans l’estime de tous. Il montait dans les sondages. Il montait irrésistiblement. Il est monté dans l’ascenseur avant moi. Je l’ai descendu.
Un vrai pot de colle ! De la glu ! Je l’ai dégommée.
Non seulement il buvait comme une éponge, mais il transpirait, il bavait, il dégoulinait. Je l’ai séché.
Petit, nerveux, sec. Je l’ai étendu, liquidé.
Un bloc, une armoire, une armure. Je l’ai dessoudé.
Une erreur de la nature, ce type. Physiquement monstrueux et moralement difforme. Je l’ai rectifié.
Une baudruche, une véritable enflure. Je lui ai crevé la peau.
Un incapable, ce toubib. Je l’ai seringué.
Il était mou, mielleux, hésitant, indécis. Je l’ai exécuté.
Quel rire ! Et il riait, riait à gorge déployée. Pas un pli : je l’ai égorgé.
Elle aimait tant les pierres précieuses qu’elle a été lapidée.
Il a péri par où il avait péché : je l’ai zizigouillé.
Est-ce tout ? Est-ce tout ? me demandait mon supérieur sans même m’écouter. Je l’ai estourbi.
Cet ancien aviateur devenu alcoolo ne quittait plus le bar : je l’ai dézingué.
Il portait des accusations sans fondement : je l’ai assis et occis.
Depuis quelque temps, il grenouillait, nageait en eau trouble. Une queue de poisson a suffi.
Au courant de tout, en prise sur tout. Un petit coup sec l’a débranché.
Il avait une drôle de bobine. Et il se faisait de ses films ! J’ai mis fin à sa projection privée.
Il savait tout, donnait son avis sur tout, voulait tout arbitrer. Je lui ai tordu le cou et coupé le sifflet.
Relou le type ! Il me tannait. Je lui ai fait la peau.
Comment diable peut-on être anglais ? Je l’ai étranglé.
Il gémissait, geignait. La chaleur était insupportable ! Je ne l’ai pas cru. Il était cuit. Il est mort à l’étouffée.
Quel leader. Toujours en tête. Je l’ai décapité.
Il ne se permettait jamais le moindre plaisir. Empoisonné au curare.
Monsieur était maniaque. Il exigeait son potage maigre tous les soirs à dix-neuf heures très précises. Je lui ai crevé les yeux et lui ai fait boire le bouillon de onze heures.
Une boule de nerfs qui écumait en tirant sur sa bouffarde. Je l’ai aidé à casser sa pipe.
Il est arrivé tout feu tout flamme, mais n’a pas fait long feu : c’était un homme de paille.
Sans cesse à se balancer d’un pied sur l’autre, à balancer des vannes, à balancer les copains. Il ne balance plus. Je l’ai coulé dans le béton.
Il avait tout décroché : diplômes, gros lot, beaux petits lots. Il est accroché au bout d’une corde.
Je l’ai criblé de balles, ce publicitaire. Pour une fois, il a servi de cœur de cible.
Il se demandait toujours comment tuer le temps. C’est le temps qui a eu le dernier mot.
Dans l’éternel débat entre l’inné et l’acquis, ce type défendait avec une assurance insupportable la supériorité du premier. Je l’ai suriné.
Un mauvais maçon enfin terrassé : il ne gâchera plus jamais rien.
« ça dépend » était sa formule préférée. Une corde solide et un nœud coulant ont fait l’affaire.
Un jeune loup qui mordait dans la vie à pleines dents. Je lui ai fait avaler son dentier et son bulletin de naissance.
Footing, jogging, fouting de gueule, shooting.
Malgré un succès aux analyses d’urines, victime d’un pouvoir d’achat plat.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Saluer:
Voici un choix parmi les réponses que Umberto Eco propose à la question :”Comment ça va?”
dans Comment voyager avec un saumon:
_Oedipe: La question est complexe.
_Priape: Je fais la queue.
_Pythagore: Tout est d’équerre.
_Onan: Je me contente de peu.
_Charlemagne: Pour être franc, bien.
_Dante: je suis au septième ciel.
_Christophe Colomb: Je ne touche plus terre.
_Descartes: Bien, je pense.
_Galilée: Ca tourne rond.
_Papin: A toute vapeur!
_Franklin: Du tonnerre!
_Sade: Foutrement bien!
_Sacher-Masoch: Grâce à Dieu, mal.
_Darwin: On s’adapte.
_Kafka: J’ai le cafard.
_Nobel: Ca boume.
_Marie Curie: Je suis radieuse.
_Dracula: J’ai de la veine.
_Cléôpatre: Je reprendrais volontiers de l’aspic.
_Jésus: Je revis.
_Lazare: Ca marche.
_De Gaulle: Excusez-moi, j’ai un appel.
_Einstein: Relativement bien.
Pour Hitler, Eco propose:”J’ai peut-être trouvé la solution”. Allons plus loin et faisons-lui répondre:
“Ca gaze.” Le mauvais goût rejoindrait l’Histoire.
Voici un choix parmi les réponses que Umberto Eco propose à la question :”Comment ça va?”
dans Comment voyager avec un saumon:
_Oedipe: La question est complexe.
_Priape: Je fais la queue.
_Pythagore: Tout est d’équerre.
_Onan: Je me contente de peu.
_Charlemagne: Pour être franc, bien.
_Dante: je suis au septième ciel.
_Christophe Colomb: Je ne touche plus terre.
_Descartes: Bien, je pense.
_Galilée: Ca tourne rond.
_Papin: A toute vapeur!
_Franklin: Du tonnerre!
_Sade: Foutrement bien!
_Sacher-Masoch: Grâce à Dieu, mal.
_Darwin: On s’adapte.
_Kafka: J’ai le cafard.
_Nobel: Ca boume.
_Marie Curie: Je suis radieuse.
_Dracula: J’ai de la veine.
_Cléôpatre: Je reprendrais volontiers de l’aspic.
_Jésus: Je revis.
_Lazare: Ca marche.
_De Gaulle: Excusez-moi, j’ai un appel.
_Einstein: Relativement bien.
Pour Hitler, Eco propose:”J’ai peut-être trouvé la solution”. Allons plus loin et faisons-lui répondre:
“Ca gaze.” Le mauvais goût rejoindrait l’Histoire.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
SOUPE :
La soupe du troisième millénaire sera égalitaire ou ne sera pas !
On en a soupé des grosses légumes ! Des grosses légumes baignant et fricotant avec des huiles ! On en a marre de servir la soupe aux autres. Assez de salades. On veut profiter de la vie, mettre du beurre dans nos épinards avant que les carottes ne soient cuites et de manger les pissenlits par la racine. Vive la soupe à l’oseille pour tous, même ceux qui n’ont ni patate, ni un radis ! Vive la révolution par la soupe ! Nous sommes dans le potage depuis trop longtemps ! Vive le minestrone revigorant avant le bouillon de 11 heures ! Les p’tits légumes en julienne, ça c’est aux p’tits oignons !
Revenons à la dimension religieuse de la soupe. « Tu es Pierre, et sous Pierre je bâtirai les fondations de l’Eglise » a déclaré Jésus avant d’être victime d’une erreur de traduction. Les premières églises, c’est bien connu, étaient rondes. Elles avaient la forme d’une soupière, reprenant ainsi la perfection symbolique du cercle. Le léger nuage de vapeur s’élevant du plat divin, embaumant l’éther et titillant voluptueusement les narines des convives a toujours incarné la divine représentation de l’esprit saint.
Mais où est passée de nos jours la dimension spirituelle du merveilleux breuvage ?
Soupe en pack, instantanée, en sachet, en poudre, déshydratée, survitaminée , congelée ,surgelée, Equelquechosisée , glutamatée…
Rendons de nouveau la soupe populaire ! L’égalité par la soupe ! voilà ce que pourrait être le slogan d’un ou d’une véritable candidat-date aux élections présidentielles, qui ajouterait le concept de soupité à notre chère devise : »Liberté, Egalité, Fraternité ». « Soupité, missa est » relancerait la religion chrétienne et permettrait de moderniser le processus de transsubstantiation. Finis l’insipide hostie et le petit blanc acide, remplacés par l’authentiquecommunion, la soupe primitive, primordiale, vitale.
La soupe pour tous ! Démarche politico-écolo-religio-révolutionnaire qui apportera ses bienfaits à l’humanité et transformera notre Terre (même les banlieues chaudes) en jardin édènique .
La soupe du troisième millénaire sera égalitaire ou ne sera pas !
On en a soupé des grosses légumes ! Des grosses légumes baignant et fricotant avec des huiles ! On en a marre de servir la soupe aux autres. Assez de salades. On veut profiter de la vie, mettre du beurre dans nos épinards avant que les carottes ne soient cuites et de manger les pissenlits par la racine. Vive la soupe à l’oseille pour tous, même ceux qui n’ont ni patate, ni un radis ! Vive la révolution par la soupe ! Nous sommes dans le potage depuis trop longtemps ! Vive le minestrone revigorant avant le bouillon de 11 heures ! Les p’tits légumes en julienne, ça c’est aux p’tits oignons !
Revenons à la dimension religieuse de la soupe. « Tu es Pierre, et sous Pierre je bâtirai les fondations de l’Eglise » a déclaré Jésus avant d’être victime d’une erreur de traduction. Les premières églises, c’est bien connu, étaient rondes. Elles avaient la forme d’une soupière, reprenant ainsi la perfection symbolique du cercle. Le léger nuage de vapeur s’élevant du plat divin, embaumant l’éther et titillant voluptueusement les narines des convives a toujours incarné la divine représentation de l’esprit saint.
Mais où est passée de nos jours la dimension spirituelle du merveilleux breuvage ?
Soupe en pack, instantanée, en sachet, en poudre, déshydratée, survitaminée , congelée ,surgelée, Equelquechosisée , glutamatée…
Rendons de nouveau la soupe populaire ! L’égalité par la soupe ! voilà ce que pourrait être le slogan d’un ou d’une véritable candidat-date aux élections présidentielles, qui ajouterait le concept de soupité à notre chère devise : »Liberté, Egalité, Fraternité ». « Soupité, missa est » relancerait la religion chrétienne et permettrait de moderniser le processus de transsubstantiation. Finis l’insipide hostie et le petit blanc acide, remplacés par l’authentiquecommunion, la soupe primitive, primordiale, vitale.
La soupe pour tous ! Démarche politico-écolo-religio-révolutionnaire qui apportera ses bienfaits à l’humanité et transformera notre Terre (même les banlieues chaudes) en jardin édènique .
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Re: Dico de Paul
soupe populaire: vraiment, mis ensemble ces mots évoquent pour moi un bouillon infâme
en cas de famine je ne lui résisterais peut-être pas
le pire est-ce la famine ou cette souppop ?
les tortues trouvent toujours à brouter ...
A part ça tu es vraiment doué Paul pour ces jeux de mots encanaillés: bravo!
en cas de famine je ne lui résisterais peut-être pas
le pire est-ce la famine ou cette souppop ?
les tortues trouvent toujours à brouter ...
A part ça tu es vraiment doué Paul pour ces jeux de mots encanaillés: bravo!
Chrysemyde- Membre Vénérable de l'Opale
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dico de Paul
Merci; j'avoue que moi non plus je n'aime pas la soupe, çc rappelle trop le potage et le bouillon de 11 heures.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Tripoter:
Voici un verbe intéressant et imagé qui nous vient du créole antillais.
Autrefois, il fallait aider les dames de la bonne société, bien nourries et vêtues de plusieurs épaisseurs de dentelles et de tissus, à traverser les cours d’eau. Là où le peuple traversait à gué, on portait ces dames. Cela nécessitait trois porteurs, deux pour le personnage et un troisième pour le sac ou les bagages, voire l’ombrelle. Le terme pour désigner cette pratique était triporter, qui avec l’accent local a donné tripoter.
Le sens actuel est dû au fait que les mains des messieurs les porteurs, pendant le passage du gué, ne restaient pas inactives.
Troc:
Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés: lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient les terres et nous la Bible.
J. Kenyatta cité par Roland Jaccard dans
le Dictionnaire du parfait cynique.
Voici un verbe intéressant et imagé qui nous vient du créole antillais.
Autrefois, il fallait aider les dames de la bonne société, bien nourries et vêtues de plusieurs épaisseurs de dentelles et de tissus, à traverser les cours d’eau. Là où le peuple traversait à gué, on portait ces dames. Cela nécessitait trois porteurs, deux pour le personnage et un troisième pour le sac ou les bagages, voire l’ombrelle. Le terme pour désigner cette pratique était triporter, qui avec l’accent local a donné tripoter.
Le sens actuel est dû au fait que les mains des messieurs les porteurs, pendant le passage du gué, ne restaient pas inactives.
Troc:
Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés: lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient les terres et nous la Bible.
J. Kenyatta cité par Roland Jaccard dans
le Dictionnaire du parfait cynique.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Résurrection:
La religion promet la résurrection.
Espérons ne pas être refaits.
La religion promet la résurrection.
Espérons ne pas être refaits.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Yaourt:
Il fut un temps où l’on citait certaines régions de la Bulgarie pour la longévité exceptionnelle de leurs habitants. Ceux-ci expliquaient que la consommation quotidienne de yaourts leur permettait d’atteindre un âge avancé.
Le yaourt, produit diététique facteur de longévité?
S’ouvrait alors un marché mondial pour ce produit, aux fruits, brassé, sucré, vanillé...
Or on peut se demander si la principale qualité du yaourt, bulgare ou non, n’est pas de pouvoir être consommé par des personnes édentées, donc le plus souvent âgées.
Il fut un temps où l’on citait certaines régions de la Bulgarie pour la longévité exceptionnelle de leurs habitants. Ceux-ci expliquaient que la consommation quotidienne de yaourts leur permettait d’atteindre un âge avancé.
Le yaourt, produit diététique facteur de longévité?
S’ouvrait alors un marché mondial pour ce produit, aux fruits, brassé, sucré, vanillé...
Or on peut se demander si la principale qualité du yaourt, bulgare ou non, n’est pas de pouvoir être consommé par des personnes édentées, donc le plus souvent âgées.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Voltaire:
Créateur, par l’intermédiaire de son héros, Candide, des jardineries. Ferney fut le premier jardiland.
Voyage organisé:
Invention de Moïse.
Créateur, par l’intermédiaire de son héros, Candide, des jardineries. Ferney fut le premier jardiland.
Voyage organisé:
Invention de Moïse.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Mots Pour certains, les mots décrivent le monde , pour d’autres, ils le font vivre.
Les mots se trouvent au cœur de la réalité, au cœur de la vie, au cœur de nous-mêmes.
Leur pouvoir est d’autant plus important qu’il permet, aussi, de lutter contre l’inévitable, la soi-disant indiscutable emprise des chiffres, des statistiques qui prétend régenter notre perception du réel.
Mais les mots s’usent. Rassim Ahmed écrivait : « Les mots sont des catins qui ont couché avec toutes les idées et toutes les métaphores. L’art consiste à donner aux mots l’illusion d’une virginité ». L’art consiste à séduire la vie , cette catin, en renouvelant la virginité des mots.
Les mots se trouvent au cœur de la réalité, au cœur de la vie, au cœur de nous-mêmes.
Leur pouvoir est d’autant plus important qu’il permet, aussi, de lutter contre l’inévitable, la soi-disant indiscutable emprise des chiffres, des statistiques qui prétend régenter notre perception du réel.
Mais les mots s’usent. Rassim Ahmed écrivait : « Les mots sont des catins qui ont couché avec toutes les idées et toutes les métaphores. L’art consiste à donner aux mots l’illusion d’une virginité ». L’art consiste à séduire la vie , cette catin, en renouvelant la virginité des mots.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Orientation :
A-t-on le droit de noter l’orientation sexuelle d’un individu dans un fichier ? Avant même de répondre à cette question, il serait intéressant de réfléchir au sens de l’expression « orientation sexuelle ». Afin de définir celle-ci, il serait bon que certains agents de l’Etat, des gens de bonnes compagnies soient dotés de boussoles adéquates. On y verrait indiqué au nord l’hétérosexualité orthodoxe, à l’opposé les perversions lourdes, et suivant une disposition à définir la masturbation, l’abstinence, l’impuissance, l’homosexualité, la bisexualité, la luxure avec risque déclaré d’épectase... Il faudrait réunir une commission pour décider de ce qui serait accepté dans la norme et de ce qui serait jugé déviant. A partir de quelle désorientation deviendrait-on déviant ?
La notion d’orientation renvoie implicitement à une connotation de prédestination, de fatalité qui réduisent l’individu pensant à l’état d’objet subissant. Arrière pensée à connotation guénétiqueue ?
A-t-on le droit de noter l’orientation sexuelle d’un individu dans un fichier ? Avant même de répondre à cette question, il serait intéressant de réfléchir au sens de l’expression « orientation sexuelle ». Afin de définir celle-ci, il serait bon que certains agents de l’Etat, des gens de bonnes compagnies soient dotés de boussoles adéquates. On y verrait indiqué au nord l’hétérosexualité orthodoxe, à l’opposé les perversions lourdes, et suivant une disposition à définir la masturbation, l’abstinence, l’impuissance, l’homosexualité, la bisexualité, la luxure avec risque déclaré d’épectase... Il faudrait réunir une commission pour décider de ce qui serait accepté dans la norme et de ce qui serait jugé déviant. A partir de quelle désorientation deviendrait-on déviant ?
La notion d’orientation renvoie implicitement à une connotation de prédestination, de fatalité qui réduisent l’individu pensant à l’état d’objet subissant. Arrière pensée à connotation guénétiqueue ?
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Date d'inscription : 27/04/2008
dico de Paul
Suppôt:
Nom de la même famille que suppositoire. Si les voies de Dieu sont impénétrables, celles de Satan sont parfois surprenantes.
Nom de la même famille que suppositoire. Si les voies de Dieu sont impénétrables, celles de Satan sont parfois surprenantes.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Positiver :
On se souvient du slogan : »Avec Carrefour, je positive ». A l’usage, on se rend compte que c’est plutôt Carrefour qui nous a positivés en nous transformant en bénéfices à son usage. La positivation fait cependant son petit bonhomme de chemin, avec la discrimination positive, et désormais la laïcité positive. Nous vivons dans l’ère politico-économico-marketée du « Avec Sarko, je positive. »
On se souvient du slogan : »Avec Carrefour, je positive ». A l’usage, on se rend compte que c’est plutôt Carrefour qui nous a positivés en nous transformant en bénéfices à son usage. La positivation fait cependant son petit bonhomme de chemin, avec la discrimination positive, et désormais la laïcité positive. Nous vivons dans l’ère politico-économico-marketée du « Avec Sarko, je positive. »
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Coordination policière:
Comment verbaliser les Nique ta mère, ô cerbères, à la main un Kärcher, dans l'autre un Tazer ?
Pompe:
Papy King Seize et sa papamobile, en quête de transports terrestres et spirituels, le pape et ses pompes nous pompent.
Ecologie:
Privilégiez les transports amoureux.
Comment verbaliser les Nique ta mère, ô cerbères, à la main un Kärcher, dans l'autre un Tazer ?
Pompe:
Papy King Seize et sa papamobile, en quête de transports terrestres et spirituels, le pape et ses pompes nous pompent.
Ecologie:
Privilégiez les transports amoureux.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Re: Dico de Paul
Je préfère quant à moi les amoureux transports...
Chrysemyde- Membre Vénérable de l'Opale
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dico de Paul
And now, la c(e)rise sur le(s miettes du ) gateau.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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