Dico de Paul
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mauvais goût
Je l'avais justerment sur le bout de la langue.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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Date d'inscription : 27/04/2008
dico de Paul
Chiffres :
Les spécialistes, les experts se réfèrent le plus souvent à des chiffres et des statistiques. On pourrait presque réduire toute une vie à cette forme de tableau : tant d’années passées à parler, dormir, travailler, regarder la télévision….
Ce qui représente , en fait, l’intérêt, la valeur, la profondeur d’une vie ne se résume pas en chiffres et colonnes et échappe à toute approche de ce type : sentiments, émotions, souvenirs, espoirs, frustations, inconscient…
Certains confondent le but et les moyens, le bonheur et l’économie, le bien être et l’administration, l’épanouissement et les chiffres.
Petitement, l’Homme se contente de ce qu’il sait calculer. C’est ainsi que fonctionne la société, qu’elle est dirigée, administrée, au point que l’administration dirige tout, qu’elle devient juge et partie. On lui prête parfois des intentions ; elle n’en a aucune sinon sa perpétuation et celle de son pouvoir.
Le débat sur le plus ou moins d’Etat, sur le nombre de fonctionnaires est ainsi faussé. C’est moins d’administration qu’il faudrait, moins de circulaires inutiles, d’évaluations sans pertinence…
L’évaluation, d’ailleurs, n’a la plupart du temps pour but que de trouver ce qu’elle cherche. Y échappent l’original, le marginal, l’imprévu qui pourraient transformer et améliorer la réalité et notre façon de l’appréhender.
Dans le cadre scolaire cette approche est la morne norme qui écrabouille par négligence, par méconnaissance presque tout ce qui n’est pas médiocre.
C’est le système, dit-on. Mais le système, c’est nous ! Or le fonctionnement de tout système vise d’abord à maintenir sa propre stabilité. Plus on a recours aux chiffres, aux analyses, plus le système qui les a lui-même générés et demandés les assimile et les digère.
Dans La gratuité ne vaut plus rien, Denis Guedj écrit ceci :
La pensée hypothétique
Aujourd’hui, plus encore que par le passé, on assiste au déchaînement de la pensée-gestion. Suite d’affirmations assurées:
1° Il est vrai que ceci est.
2° Il est nécessaire d’en tirer les conséquences.
3° Il est capital que ces conséquences, tirées du REEL, soient considérées comme les seules valides. En dehors d’elles, chimères et délires!
Traire ce qui est pour nourrir “l’état des choses” et le faire perdurer, voilà le traitement que les gestionnaires de l’ETANT infligent au monde.
Qui ne reconnaît là la pensée technocratique ? Et , de plus en plus fréquemment, celle des politiques qui les singent. Qu’avancent ces” réalistes” ? Les choses sont ce qu’elles sont, on n’y peut rien. Il faut en tenir compte. Et ils en tiennent les comptes mêmes !....
Nous disposons, heureusement, d’un autre type de pensée, la pensée hypothétique ou conditionnelle: “SI...,alors..” C’est le “si” des enfants: si j’étais ceci...Qui interdit qu’il ne soit également celui des parents ? Il fonctionne comme une machine à tisser des liens “en puissance”...
en puissance et pas virtuels. Dès que, par l’esprit, la liaison entre ceci et cela est établie, un choix se présente....
Seule une pensée (un peu) libérée de la dictature de “l’état des choses” peut s’opposer à la pensée-gestion. N’être plus plombé par le Réel, tout en ne le niant pas, permet de l’anticiper et procure quelques moyens de le faire être autrement qu’il s’apprête à être, et qu’il sera si je ne m’en mêle pas....
Les spécialistes, les experts se réfèrent le plus souvent à des chiffres et des statistiques. On pourrait presque réduire toute une vie à cette forme de tableau : tant d’années passées à parler, dormir, travailler, regarder la télévision….
Ce qui représente , en fait, l’intérêt, la valeur, la profondeur d’une vie ne se résume pas en chiffres et colonnes et échappe à toute approche de ce type : sentiments, émotions, souvenirs, espoirs, frustations, inconscient…
Certains confondent le but et les moyens, le bonheur et l’économie, le bien être et l’administration, l’épanouissement et les chiffres.
Petitement, l’Homme se contente de ce qu’il sait calculer. C’est ainsi que fonctionne la société, qu’elle est dirigée, administrée, au point que l’administration dirige tout, qu’elle devient juge et partie. On lui prête parfois des intentions ; elle n’en a aucune sinon sa perpétuation et celle de son pouvoir.
Le débat sur le plus ou moins d’Etat, sur le nombre de fonctionnaires est ainsi faussé. C’est moins d’administration qu’il faudrait, moins de circulaires inutiles, d’évaluations sans pertinence…
L’évaluation, d’ailleurs, n’a la plupart du temps pour but que de trouver ce qu’elle cherche. Y échappent l’original, le marginal, l’imprévu qui pourraient transformer et améliorer la réalité et notre façon de l’appréhender.
Dans le cadre scolaire cette approche est la morne norme qui écrabouille par négligence, par méconnaissance presque tout ce qui n’est pas médiocre.
C’est le système, dit-on. Mais le système, c’est nous ! Or le fonctionnement de tout système vise d’abord à maintenir sa propre stabilité. Plus on a recours aux chiffres, aux analyses, plus le système qui les a lui-même générés et demandés les assimile et les digère.
Dans La gratuité ne vaut plus rien, Denis Guedj écrit ceci :
La pensée hypothétique
Aujourd’hui, plus encore que par le passé, on assiste au déchaînement de la pensée-gestion. Suite d’affirmations assurées:
1° Il est vrai que ceci est.
2° Il est nécessaire d’en tirer les conséquences.
3° Il est capital que ces conséquences, tirées du REEL, soient considérées comme les seules valides. En dehors d’elles, chimères et délires!
Traire ce qui est pour nourrir “l’état des choses” et le faire perdurer, voilà le traitement que les gestionnaires de l’ETANT infligent au monde.
Qui ne reconnaît là la pensée technocratique ? Et , de plus en plus fréquemment, celle des politiques qui les singent. Qu’avancent ces” réalistes” ? Les choses sont ce qu’elles sont, on n’y peut rien. Il faut en tenir compte. Et ils en tiennent les comptes mêmes !....
Nous disposons, heureusement, d’un autre type de pensée, la pensée hypothétique ou conditionnelle: “SI...,alors..” C’est le “si” des enfants: si j’étais ceci...Qui interdit qu’il ne soit également celui des parents ? Il fonctionne comme une machine à tisser des liens “en puissance”...
en puissance et pas virtuels. Dès que, par l’esprit, la liaison entre ceci et cela est établie, un choix se présente....
Seule une pensée (un peu) libérée de la dictature de “l’état des choses” peut s’opposer à la pensée-gestion. N’être plus plombé par le Réel, tout en ne le niant pas, permet de l’anticiper et procure quelques moyens de le faire être autrement qu’il s’apprête à être, et qu’il sera si je ne m’en mêle pas....
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Trope, c’est trope !
Zeug m’a tuer !
Je suis occis, mort. Victime d’un coup d’hyperbate et achevé par un état fatal d’exténuation. Il faut dire que le climax ne m’était pas favorable et que, victime d’un rejet, j’ai été pris de pélégrinisme. Je suis parti sur un coup de tête, sans même faire mes mots-valises. Accumulation d’erreurs et hyper manque de bol m’ont mené à la disjonction, la dislocation et l’érosion finale. Syncope !
Zeug m’a tuer !
Je suis occis, mort. Victime d’un coup d’hyperbate et achevé par un état fatal d’exténuation. Il faut dire que le climax ne m’était pas favorable et que, victime d’un rejet, j’ai été pris de pélégrinisme. Je suis parti sur un coup de tête, sans même faire mes mots-valises. Accumulation d’erreurs et hyper manque de bol m’ont mené à la disjonction, la dislocation et l’érosion finale. Syncope !
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Turbot diesel :
Lors d’une marée noire, mettez vos bottes et repêchez sur le rivage un turbot recouvert de pétrole. Si le poisson n’est plus très frais et, imprégné de liquide poisseux, commence à se décomposer, ce sera un turbot diesel à injection, produit particulièrement intéressant.
Pour le bar, se procurer plutôt une grosse pièce à partager. Ce sera le bar des amis.
Lors d’une marée noire, mettez vos bottes et repêchez sur le rivage un turbot recouvert de pétrole. Si le poisson n’est plus très frais et, imprégné de liquide poisseux, commence à se décomposer, ce sera un turbot diesel à injection, produit particulièrement intéressant.
Pour le bar, se procurer plutôt une grosse pièce à partager. Ce sera le bar des amis.
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dico de Paul
Veilleur de nuit :
« Dormez, bonnes gens, il est onze heures.
Voilà à peu près l’annonce que pouvaient autrefois crier les veilleurs de nuit. Le peuple se couchait tôt. Il fallait le réveiller pour le rassurer et lui permettre de se rendormir, rassuré qu’il était de constater que le veilleur veillait.
Aujourd’hui le peuple n’a aps changé. Quelques intellectuels poussent parfois des cris qui le tirent de sa torpeur et il se rendort rassuré : certains pensent pour lui !
De petits malins imitent le cri de l’intellectuel si fidèlement que personne ne s’en rend compte.
Continuez de dormir, bonnes gens !
« Dormez, bonnes gens, il est onze heures.
Voilà à peu près l’annonce que pouvaient autrefois crier les veilleurs de nuit. Le peuple se couchait tôt. Il fallait le réveiller pour le rassurer et lui permettre de se rendormir, rassuré qu’il était de constater que le veilleur veillait.
Aujourd’hui le peuple n’a aps changé. Quelques intellectuels poussent parfois des cris qui le tirent de sa torpeur et il se rendort rassuré : certains pensent pour lui !
De petits malins imitent le cri de l’intellectuel si fidèlement que personne ne s’en rend compte.
Continuez de dormir, bonnes gens !
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
Elections:
Avec Junior, ça a d'abord été "à bouche que veux-tu" avant de sombrer dans le "bouche à bouche" économico-financier. Obama, lui, a cassé la baraque avant même de l'habiter. Espérons qu'il la reconstruira plus belle encore; il en a les moyens puisque, depuis Clinton, les Démocrates ont l'habitude d'aller au casse-pipe.
PS: Un noir à la Maison Blanche, ça swingue!
Avec Junior, ça a d'abord été "à bouche que veux-tu" avant de sombrer dans le "bouche à bouche" économico-financier. Obama, lui, a cassé la baraque avant même de l'habiter. Espérons qu'il la reconstruira plus belle encore; il en a les moyens puisque, depuis Clinton, les Démocrates ont l'habitude d'aller au casse-pipe.
PS: Un noir à la Maison Blanche, ça swingue!
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
News :
La News Dei : IL va bien ,merci. Il avait anticipé la crise en investissant dans un stock de bonnes actions.
Œuf(s) :
Pour convaincre, organiser ses expéditions et découvrir un nouveau monde qu’il croyait ancien, Christophe Colomb utilisa l’image de l’œuf. Pour asseoir son pouvoir Nicolas utilisa l’UMP, appellation festive indissociable des œufs de lump et du réveillon du pauvre. Il faut dire que la gauche caviar existait déjà, et que, quand on alimente des éléphants au caviar il en reste peu pour les autres…en apparence. Esturgeon à la place de LUMP, ça n’aurait pas très bien sonné.
La News Dei : IL va bien ,merci. Il avait anticipé la crise en investissant dans un stock de bonnes actions.
Œuf(s) :
Pour convaincre, organiser ses expéditions et découvrir un nouveau monde qu’il croyait ancien, Christophe Colomb utilisa l’image de l’œuf. Pour asseoir son pouvoir Nicolas utilisa l’UMP, appellation festive indissociable des œufs de lump et du réveillon du pauvre. Il faut dire que la gauche caviar existait déjà, et que, quand on alimente des éléphants au caviar il en reste peu pour les autres…en apparence. Esturgeon à la place de LUMP, ça n’aurait pas très bien sonné.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
RAPPEL
Racaille :
L’automne est arrivé, la saison idéale pour s’occuper des plantes de racaille. Robustes, peu exigeantes, elles grandissent sur n’importe quel sol, les plus pauvres de préférence, le béton en particulier. Elles ne nécessitent la plupart du temps aucun soin, aucun entretien. Nicolas le jardinier pourrait presque les oublier. Elles poussent seules mais se multiplient au point qu’il lui faut régulièrement éclaircir ses plantations. Le Kärcher s’impose alors.
Nicolas, et les jardiniers en général, n’ont ni le temps ni les moyens de veiller au développement harmonieux des plantes de racaille. Un coup de Kärcher de temps en temps, lors des floraisons exubérantes, et le problème semble réglé. Tout le jardin est alors rassuré et l’harmonie semble retrouvée.
Racaille :
L’automne est arrivé, la saison idéale pour s’occuper des plantes de racaille. Robustes, peu exigeantes, elles grandissent sur n’importe quel sol, les plus pauvres de préférence, le béton en particulier. Elles ne nécessitent la plupart du temps aucun soin, aucun entretien. Nicolas le jardinier pourrait presque les oublier. Elles poussent seules mais se multiplient au point qu’il lui faut régulièrement éclaircir ses plantations. Le Kärcher s’impose alors.
Nicolas, et les jardiniers en général, n’ont ni le temps ni les moyens de veiller au développement harmonieux des plantes de racaille. Un coup de Kärcher de temps en temps, lors des floraisons exubérantes, et le problème semble réglé. Tout le jardin est alors rassuré et l’harmonie semble retrouvée.
Paul- Membre Actif de l'Opale
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dico de Paul
PS,citations:
François: "Je suis feu, ils sont flammes, mais çà ne provoque que du tirage, sans chaleur".
Lionel:" J'ospine rarement du chef."
Delanoë: "Mon arche prend l'eau."
Martine:" Mon engagement, c'est de l'or."
Royal (crevette): "Le problème, c'est que je suis rose quand je suis cuite."
(H)Amon:"Dieu égyptien de l'air, je ne me contente pas de brasser du vent."
DSK:" Je tire des bordées au loin pendant que le bateau coule."
Lang:" Je Blois mais ne romps pas. Ces débats sont sans portée à côté de ma fête de la musique."
Kouchner:" Je me ris de ce sac de noeuds."
Hollande:"Faux mage, j'avais annoncé au PS des lendemains qui chantent.
François: "Je suis feu, ils sont flammes, mais çà ne provoque que du tirage, sans chaleur".
Lionel:" J'ospine rarement du chef."
Delanoë: "Mon arche prend l'eau."
Martine:" Mon engagement, c'est de l'or."
Royal (crevette): "Le problème, c'est que je suis rose quand je suis cuite."
(H)Amon:"Dieu égyptien de l'air, je ne me contente pas de brasser du vent."
DSK:" Je tire des bordées au loin pendant que le bateau coule."
Lang:" Je Blois mais ne romps pas. Ces débats sont sans portée à côté de ma fête de la musique."
Kouchner:" Je me ris de ce sac de noeuds."
Hollande:"Faux mage, j'avais annoncé au PS des lendemains qui chantent.
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